Publié il y a 1 h - Mise à jour le 09.12.2025 - Rose Macauley - 2 min  - vu 78 fois

JUSTICE Le prévenu : « Je volais parce que j’avais pas le choix »

Police palais de justice

Image d'illustration.

- Anthony Maurin

Prévenu pour des faits de vols, ce jeune homme aurait visité plusieurs maisons nîmoises, pour beaucoup dans la même impasse.

Ce sont des faits qui se sont déroulés entre le 18 août et le 30 septembre 2024, qui sont portés à la connaissance du tribunal correctionnel de Nîmes, ce jeudi 4 décembre 2025. À cette période, de nombreuses habitations de l’impasse des Parasols, à Nîmes, ont été victimes de cambriolages. Des empreintes ont été retrouvées dans plusieurs des habitations visitées, désignant formellement Driss, le prévenu. Entendu par les enquêteurs, il reconnaît plusieurs cambriolages, qu’il justifie de manière maladroite : « Je regrette les faits, je volais parce que je n’avais pas le choix, c’est tout », explique-t-il.

Ayant recouvré la liberté peu avant ces vols, le prévenu assure qu’il volait dans l’unique but de se nourrir. Actuellement incarcéré au centre de détention de Muret, près de Toulouse, le prévenu, qui n’a pas été extrait pour l’audience, craint d’être condamné à une lourde peine. « J’ai tué personne, je vais faire une peine comme si j’avais tué quelqu’un », se désole le jeune homme à travers l’écran de la visioconférence. Malgré l’absence de dommages corporels lors de ces différents larcins, les victimes en sont tout de même restées marquées par ces événements. C’est le cas de l’un des habitants de l’impasse, présent à l’audience. « On a longtemps dormi chez mes parents », explique-t-il, ayant peur pour sa famille. D’autant que leur vie privée a été violée par ce cambriolage : « Il s’est même servi dans notre frigo », raconte le père de famille.

« Il était dans une grande situation de précarité, il a commis des vols pour survivre », plaide l’avocate de la défense. Le tribunal, suivant les réquisitions du ministère public, l’a condamné à 2 ans d’emprisonnement assortis d’un mandat de dépôt. Il a reçu la constitution de partie civile des victimes et renvoie l’affaire au 8 avril 2026, pour permettre le chiffrement de leur préjudice. Concrètement, la peine prononcée par Jérôme Reynes, président à l’audience, vient s’ajouter à la peine que le prévenu purge déjà, repoussant sa sortie de détention de 2033 à 2035.

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