Publié il y a 1 an - Mise à jour le 26.05.2023 - La rédaction sport - 5 min  - vu 1167 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 26 mai

Tchokounté et les Nîmois se déplacent décimés à Laval 

- Anthony MAURIN

Comme chaque jour du lundi au vendredi, découvrez l’essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos.

Nîmes Olympique

L'hécatombe au milieu et le retour de Doucouré. Ce matin, Nîmes Olympique a communiqué le groupe retenu qui est parti en avion ce matin pour disputer ce soir à 20h45 la rencontre de la 37e journée de Ligue 2 à Laval. Un match qui compte pour du beurre car les Crocos sont déjà condamnés à la relégation en National, mais pas pour les coéquipiers du Bagnolais Antonin Bobichon qui luttent encore pour le maintien. Vu l'hécatombe de joueurs, surtout au milieu, Frédéric Bompard a convoqué seulement 16 joueurs au lieu de 18. Des blessures physiques mais aussi psychologiques. "Beaucoup de joueurs ont la tête ailleurs. Le football devient un sport individuel", regrettait, hier en conférence de presse, le technicien nîmois. Ainsi, dix joueurs sont absents pour ce dernier déplacement de la saison : Dias, Sy, Thomasen, Sadzoute, Lopy, N’Guessan, Labonne, Vargas, Mousset et Poulain, aperçu hier à la feria. Le staff va donc devoir bricoler au milieu : Zerkane devrait débuter et Delpech aussi pourrait fêter, seulement, sa deuxième titularisation de la saison. À noter le grand retour dans le groupe de Mahamadou Doucouré qui n'est apparu qu'une seule fois cette saison avec NO. Blessé toute la saison, l'attaquant avait disputé quatre minutes à Annecy (0-0), le 30 décembre 2022. 

Le groupe retenu : Nazih, Maraval - Burner, De Gevigney, Djiga, Guessoum - Fofana, Delpech, Zerkane, Ambri, Benezet - Doucouré, Koné, Pagis, Saïd, Tchokounté. 

Le onze de départ probable : Maraval - Burner, De Gevigney, Djiga, Guessoum - Zerkane, Delpech, Benezet - Pagis, Saïd, Tchokounté. 

Une sieste plus longue. Les matchs de fin de saison sans enjeu ne sont pas les plus agréables à jouer. Celui qui se disputera ce soir (à 20h45) au stade Francis Le Basser de Laval en fait partie. La seule incertitude pour le NO est de savoir si son classement final sera 19e ou 20e. On a connu plus emballant comme perspective. Mais les Crocodiles doivent faire le boulot jusqu’au bout. C’est en avion privé que le groupe nîmois a fait le déplacement en Mayenne. Après trente minutes de retard au décollage, à l’aéroport Nîmes Grande Provence Méditerranée, 1h50 de vol et 20 minutes de bus, les Nîmois ont rejoint leur hôtel Kyriad de la périphérie de Laval vers 12h30. Là, ils n’étaient pas les seuls sportifs puisque y sont également logés des participants au championnat de France de judo par équipe et des équipes cyclistes participantes aux « Boucles de la Mayenne ». Après le déjeuner, les joueurs sont allés dans leur chambre pour une sieste plus longue qu’à l'accoutumée puisque leur match est planifié à 20h45. « Ce n’est pas dérangeant, l’important est de pouvoir caler le repas de midi à la bonne heure », explique Frédéric Bompard. Après une séance vidéo à 17h, la collation à 17h15 et la causerie à 18h40, les Nîmois prendront la direction du stade et rentreront en avion après la rencontre.

« On va se faire bouger ». Dans l’édition Mayenne de ce vendredi, nos confrères de Ouest-France qualifient ce Laval – Nîmes de « demi-finale pour le maintien en Ligue 2 ». En effet, pour les Tango et noir, cette rencontre est primordiale pour rester en L2. Antépénultièmes et 18e, les Lavallois n’ont qu’un point de retard sur la 16e place, synonyme de maintien. Alors avec la venue de Crocodiles déjà condamnés, les Mayennais n’ont pas le droit à l’erreur. Mais ici, les matchs importants se jouent avec l’appui du public puisque pour la sixième fois de la saison, le stade Francis Le Basser affichera complet avec environ 10 000 spectateurs. Les Nîmois doivent s’attendre à une rencontre difficile. « On va se faire bouger. Il faut s'attendre à un vrai match de coupe », pense Frédéric Bompard, qui ne pourra pas se servir de ce match pour préparer la saison prochaine car trop de joueurs sont en fin de contrat. Décidément…

Bompard et le Schtroumpf. « J’ai joué ici quand j’évoluais en division 3 avec Corbeil, mais c’était il y a longtemps et c’était contre la réserve du stade lavallois. » Frédéric Bompard, qui a bourlingué dans de nombreux stades en France, se souvient de Laval. Le technicien se rappelle plus précisément d'un Mayennais. « Le Schtroumpf, vous ne vous souvenez pas de lui ? C’était le gardien de but Jean-Michel Godart, un joueur mythique de Laval ! » L’entraîneur Nîmois a raison : le portier mayennais est très connu à Laval où il a porté le maillot de 1983 à 1988. Mais le coach des Crocodiles fait une petite erreur car Godart n’était pas surnommé le « Schtroumpf » mais « Le grand Schtroumpf ». Un surnom qui est le sien depuis un match de Coupe d’Europe joué par Laval contre le Dynamo Kiev. À l’issue de cette rencontre, le gardien de but avait déclaré : « Ils nous ont pris pour des Schtroumpfs, on les a bien schtroumpfés ! ». Espérons que ce soir les Crocodiles ne se feront pas « schtroumpfés » à leur tour. 

Denis Davenel, le gérant de l’hôtel Kyriad où sont logés les Nîmois, aurait pu jouer au NO. • Norman Jardin

Au bon souvenir de Kader Firoud. Le monde du football français est petit, à l'inverse de la notoriété de Kader Firoud qui, elle, est très grande. « Connaissez-vous Kader Firoud ? » est venu nous demander le patron de l’hôtel Kyriad où sont logés les Nîmois. Bien sûr que nous connaissons le légendaire entraîneur des Crocodiles. Denis Davenel, qui dirige l’hôtel lavallois, a rencontré Kader Firoud et en garde un grand souvenir : « C’était en 1978, j’avais 20 ans. Je participais à un match du championnat inter armées à Beaucaire. À l’issue de la rencontre, Kader Firoud est venu me voir et il m’a dit : « Petit, si tu veux rester jouer à Nîmes, je te prends dans l’équipe. » Le jeune numéro 10 mayennais hésite et refuse l’offre pour des raisons personnelles et poursuit sa carrière à Vitré à trente kilomètres de Laval puis il s’oriente dans l’hôtellerie à la fin de sa carrière sportive. « Je l’ai un peu regretté par la suite. Mais je garde un très bon souvenir de Kader Firoud qui s’est comporté comme un père de famille avec moi », confie Denis qui a aussi gardé une certaine tendresse pour le Nîmes Olympique.

Alès Cévennes Handball

Lionel Di Berardino, président d'Alès Cévennes Handball heureux • Photo Corentin Migoule

Objectif atteint pour l'Alès Cévennes Handball. Fondé en 2018, le club présidé par Lionel Di Berardino se porte bien. Un an après avoir manqué l'accession en division d'honneur régionale pour un tout petit point, l'Alès Cévennes Handball (ACHB) y est enfin parvenu au terme de cette saison 2022-2023 qui se termine avec la montée de l'équipe fanion. Les seniors ont tout simplement terminé premiers de leur poule devant Montpellier Chamberte et Grabels avec 26 points en 10 journées. "Les objectifs ambitieux du club, fixés lors de l'assemblée générale, ont permis l'arrivée de nouveaux joueurs qui sont venus renforcer l'équipe", rejoue le président. Et d'ajouter : "L’objectif de la saison prochaine sera donc le maintien et l’obtention de la maturité nécessaire avant la pré-nationale pour les saisons à venir." Dans le même temps, la team +16M s'est qualifiée pour les finales de la ligue Occitanie afin de jouer le titre de champion régional. Les équipes jeunes de l'ACHB ont brillé également, puisque les U15M sont encore en lice pour les finales de la Ligue, tandis que les U13 survolent le championnat de 2ème division et sont finalistes du trophée Isabelle Colomb organisé par le comité du Gard de handball. Avec 183 licenciés, l'ACHB continue de monter en puissance et tentera de développer sa section féminine.

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