Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 09.04.2024 - La rédaction - 2 min  - vu 116 fois

LE MAGAZINE Confidences d'une mère, témoignages des dernières gueules noires : découvrez le numéro 100

Découvrez le sommaire de notre nouveau numéro en kiosque dès aujourd'hui. 

Mardi 20 février 2024, un jeune garçon de 8 ans accompagne son père voir un ami au Chemin-Bas-d'Avignon. La voiture est arrosée de coups de feu. La maman du garçonnet a accepté de nous rencontrer et s’est confiée en exclusivité à Objectif Gard, le magazine. Un entretien bouleversant d’autant que le petit garçon, scolarisé en CE2 et passionné de foot, est désormais marqué à vie après avoir vu son père tomber devant lui. Il est une victime collatérale des trafics de drogue que les interpellations et démantèlement par les forces de police ne suffiront probablement pas à soulager. Si cet enfant est vivant aujourd'hui, cela relève du miracle, expliquent les conseils de la famille.

Dans ce nouveau numéro, nous vous proposons aussi un voyage dans l’histoire. Le 8 avril 2004, la France tirait un trait sur le charbon et en fermant son dernier puits de mine en Moselle. Vingt ans plus tard, au printemps 2024, l’État lance une consultation pour ouvrir une mine dans l’Allier. Le but : trouver du lithium pour les voitures électriques. Les Cévennes ont été le 3e bassin minier français. Qu’en reste-t-il ? Un crassier qui fume ? Une mine témoin drainant 20 000 visiteurs ? Une Maison du mineur où l’émotion affleure ? « Il reste une mémoire de solidarité et de combat, de ne jamais plier les genoux », répond Alain Tassera, 78 ans, ancien mineur. De son côté Patrick Bauducco, recruté en 1982, finit sa carrière aux mines à ciel ouvert. Il le reconnaît : à l’heure du réchauffement climatique, le charbon n’est plus d’actualité. Mais il l’avoue, en 1986, à la fermeture des Oules, dernière mine de fond cévenole, il « a pleuré comme un gamin ».

Enfin, ne manquez pas notre rencontre de la quinzaine avec Fatima Kani. Fidèle depuis près de dix ans au club d’entreprises Face Gard, la Gardoise de 34 ans déploie une énergie quotidienne pour promouvoir l'inclusion sur le marché du travail et combattre la discrimination. En tant que cheffe de projet éducation chez Face Gard, elle favorise les liens souvent éloignés entre les quartiers populaires et les entreprises, portée par un engagement et une volonté de faire résonner la voix des jeunes issus de ces quartiers. Des quartiers qu’elle connaît bien, elle qui a grandi dans un quartier de Vauvert, entourée de quatre frères et sœurs. Malgré un environnement modeste, son ambition précoce de réussir et de rendre ses parents fiers, en particulier sa mère, l'a poussée à poursuivre des études ambitieuses notamment un master en Négociation de projets internationaux.

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