La sous-préfecture du Vigan a accueilli, mercredi 8 octobre, une réunion essentielle pour la commune dans l'objectif de déménager les gendarmes, actuellement logés au-dessus du parc des Châtaigniers. Autour de la sous-préfète, Anne Levasseur, les services de gendarmerie étaient représentés aux côtés de la maire du Vigan, Sylvie Arnal, et d'agents de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer), chargée de valider un éventuel permis de construire.
Car, pour l'instant, les services de l'État ne sont pas d'accord avec le site choisi par la commune pour bâtir une nouvelle caserne de gendarmerie, en raison "d'une zone de ruissellement fort sur la partie centrale du terrain", explique Sylvie Arnal. Objectif de la nouvelle étude : "Voir si, en exondant le terrain, on peut tout construire sur place". Car, en plus de la caserne, il s'agit de bâtir les logements de fonction des militaires et de leur famille.
"On avait déjà un grand terrain, détaille Sylvie Arnal. À côté, il y a une maison et un petit terrain, qui sont à vendre. Le propriétaire nous avait déjà vendu le terrain. Et, maintenant, il vend la maison." Une opportunité idéale pour la municipalité, qui préfère largement voir les gendarmes en ville qu'à... Mandagout, comme l'avait éventuellement proposé la DDTM.
"Quand on avait lancé l'appel d'offres pour l'étude du terrain, on avait gardé une tranche optionnelle sur l'exondation", se félicite la maire du Vigan, qui n'a donc pas de nouvel appel d'offres à lancer pour l'étude, qui "est déjà en route". Mais c'est un travail partiellement contraint, ce que regrette Sylvie Arnal. "Le bureau d'études que nous prenons doit reprendre les mêmes critères d'étude que la DDTM. Et, même si le terrain est encerclé de murs, il faut mener une étude sans les murs, comme s'ils n'y étaient pas."
La mairie a également interrogé les gendarmes sur une solution alternative, qu'elle conserve aussi dans sa manche : la possibilité de bâtir, sur le terrain sous études, uniquement les logements des fonctionnaires et d'implanter la caserne ailleurs. Et le terrain des Plos repointe son nez, lui dont une nouvelle étude, commandée par la Ville, doit démontrer qu'il n'est en rien soumis à une "crue biblique" (relire ici). Selon nos informations, seule une petite bande centrale serait concernée par un débordement de l'Arre au cours d'une crue qui n'a encore jamais été subie.
De quoi, après aménagements, installer non seulement la caserne des pompiers, mais aussi, peut-être, celle de gendarmerie sur le même site. "Une parcelle d'environ 2 000 m² serait constructible", avance Sylvie Arnal. Les protagonistes ont convenu de se revoir "fin novembre - début décembre", une fois l'étude rendue.