Objectif Gard la magazine : Vos activités oscillent entre Nîmes et Paris. Quelle est votre mission aujourd’hui pour l’État ?
Françoise Dumas : Je travaille à Paris, évidemment toujours au ministère de la Défense. Depuis trois ans, je continue à m'investir dans le champ de mes compétences et de la commission que j'ai présidée. Et le contexte international et national me permettent de dire qu’il est crucial de continuer à travailler sur ces sujets. Je poursuis donc mon engagement auprès des forces armées et de sécurité. J’ai travaillé trois années à la Garde nationale dans la mise en valeur des réserves opérationnelles. Un vœu du président de la République, il y a désormais deux ans, lorsqu'il a souhaité doubler le nombre de réservistes. Ma mission, je la continue aujourd'hui auprès des services du Premier ministre. Il s’agit de préparer, travailler à la réflexion des risques que nous encourons.
Des risques de guerre ?
Évidemment, on pense toujours à des risques de guerre, des choses très sérieuses et très graves, mais il y a aussi un certain nombre de crises sur notre territoire. Donc il faut travailler à la résilience du pays. Cela veut dire qu'il faut que chaque citoyen français se sente concerné et puisse parfaitement appréhender les enjeux. Mon rôle, c'est de participer à cette mobilisation citoyenne.
« L'histoire des Harkis, de leur famille, ça fait partie aussi de l'Histoire de la France. »
Votre activité concerne aussi la Commission nationale indépendante Harkis …