Pour clôturer le séjour des Anglais, une cérémonie a été organisée à l'hôtel de ville de Pont-Saint-Esprit mercredi soir. À cette occasion, Michel Mermet, président du comité de jumelage spiripontain, a rappelé : "Une longue histoire d'amitié a commencé en 1973 et se poursuivra encore de nombreuses années. Les liens se sont multipliés et des amitiés fidèles se sont nouées." Il souhaite, comme la maire de Pont-Saint-Esprit, Claire Lapeyronie, que les échanges se "renforcent entre les organisations jeunes, sportives, culturelles, économiques, au-delà du contexte touristique."

La conseillère municipale Émily Mir a aussi réaffirmé le souhait de la municipalité spiripontaine de "retrouver un lien formalisé avec la mairie d'Haverhill" qui n'est pas très liée à son comité de jumelage. Aucun élu d'Haverhill ne faisait d'ailleurs partie de la délégation. Emily Mir rajoute : "Notre maire a tenté de reprendre contact avec son homologue anglais et elle attend une réponse. Sans ce lien, il sera difficile de mettre en place des actions efficaces communes : le portage politique doit être partagé."

Des cadeaux et des symboles

Bruce Davidson, président du comité de jumelage d'Haverhill, était bien sûr présent. Il a remis au comité de jumelage spiripontain et à la municipalité un tableau représentant l’église St Mary et la place du marché à Haverhill, réalisé par Alan Attlesey, artiste local et membre de Twin Town. En retour, Pont-Saint-Esprit a offert une reproduction d'un tableau du peintre spiripontain Jean-François Brahin.

Un membre de la délégation anglaise, Dennis Pool, qui fait partie depuis longtemps du comité de jumelage, a également pris la parole. Il espère que cette amitié entre les deux villes se poursuivra encore longtemps. Et pour symboliser ce souhait, il a fait don à Pont-Saint-Esprit de 10 couronnes de coquelicots à déposer au monument aux morts chaque 11 novembre dans les dix prochaines années. Il aimerait que ce geste soit accompli à chaque fois par deux jeunes, âgés entre 10 et 17 ans. Il a aussi amené 300 insignes coquelicots (poppies en anglais), qui incarnent le souvenir des combattants de la Première Guerre mondiale, comme le bleuet en France.