Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 20.08.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 219 fois

MOUSTIQUE TIGRE 4 cas de dengue et 1 cas de chikungunya en Languedoc-Roussillon cet été

Le moustique tigre sévit dans la région Photo DR/

Selon le bulletin de l'Institut national de veille sanitaire (InVs) publié lundi 17 août dernier, plusieurs cas de dengue et de chikungunya ont été signalés dans notre région. Du 1er mai au 14 août 2015, on compte même près de 500 cas suspects de dengue ou de chikungunya en France, particulièrement dans le sud de l'Hexagone.  

Ces menaces sont liées au moustique-tigre qui progresse d'année en année. L'insecte est désormais implanté et actif dans 7 régions de la métropole, notamment en Languedoc-Roussillon. Dans la région, selon l'InVs, on compte depuis le 1er mai et jusqu'à la mi-août 2015, 4 Cas confirmés importés de dengue et 1 Cas de chikungunya. Aucun cas autochtone n'a été signalé à ce jour.

Selon le Dr Eric Caumes, spécialiste des maladies liées aux voyages et des maladies d'importation, intervenu dans l'émission Allo Docteur sur France 5 : "la période d'incubation pour le chikungunya est de dix jours ; en règle générale, les premiers symptômes du virus apparaissent même dans les cinq jours qui suivent la contamination. Les données sont similaires pour les symptômes de la dengue qui vont se manifester de cinq à huit jours après piqûre du moustique tigre. Les premiers signes de la maladie, dans le cas du chikungunya sont : fièvre élevée ; douleurs articulaires invalidantes, maux de tête ; éruption cutanée. En ce qui concerne la dengue, les signes pouvant démontrer une contamination sont les mêmes que pour le chikungunya, sans les douleurs articulaires, mais avec un risque de complications qui est bien plus important. La maladie peut en effet entraîner des hémorragies importantes, pouvant amener à un état de choc cardiovasculaire parfois fatal ; des complications au niveau du foie amenant à des hépatites parfois graves ; des complications au niveau du système nerveux central avec des risque de méningo-encéphalites ; ou encore des complications ophtalmologiques ou cardiaques."

Lire aussi : 

GARD Apparition de deux cas autochtones de dengue

Abdel Samari

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