Malgré la grève dans les transports, le programme initial de cette deuxième édition des "Journées ventilation", organisée par le groupe Bastide Médical, a pu se tenir. Plus de 110 participants étaient présents dans l'auditorium du Musée de la romanité et les quelques professeurs qui n'ont pas pu se déplacer ont assuré leur prise de parole en visio. Un événement que le prestataire de santé attendait de pouvoir renouveler après une première édition réussie en 2019. 

Le covid est venu ensuite couper la dynamique de ce rendez-vous. "On voulait faire un ordre du jour qui soit suffisamment consistant pour rendre l'événement attractif", confie le directeur général, Vincent Bastide, pour justifier que ces journées reviennent seulement en 2023. Et avec près d'une quinzaine d'intervenants et de nombreux sujets évoqués autour de la ventilation invasive et non invasive, le programme était bien ficelé. 

En discours introductif, Vincent Bastide a rappelé toute la symbolique d'organiser cet événement à Nîmes où son père, Guy Bastide, a fondé la société en 1977 avec comme première activité : la ventilation. Ainsi, cette opération, qui consiste à faire venir des experts de toute la France et même de Suisse, permet à des praticiens qui sont libéraux ou dans le secteur hospitalier d'améliorer et d'enrichir leurs compétences. 

"Ce format plus intimiste permet d'avoir plus d'intéractivité et d'aller plus en profondeur dans les sujets, poursuit notre interlocuteur avant d'ajouter, la ventilation est un sujet stratégique pour le groupe qui souhaite lui donner une ampleur et une importance bien supérieures." Ainsi, Bastide Médical veut pérenniser ce rendez-vous mais envisage peut-être de le faire de manière biennale.