Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 07.03.2024 - Sacha Virga - 4 min  - vu 449 fois

NÎMES Clément Stevant, président de l'association du Master droit public : "Je suis là pour aider l'association à se développer dans l'intérêt des étudiants"

Clément Stevant et Maxime Carceller

Clément Stevant et Maxime Carceller

- Sacha Virga

Le président de l'association du Master Droit Public de l'Université de Nîmes Clément Stevant et Maxime Carceller, étudiant en M1 et membre du bureau, nous ont livré les objectifs du groupe pour les prochains mois, tout en revenant sur l'organisation actuelle, balayant d'éventuelles tensions au sein de l'association.

Objectif Gard : Votre association est composée de Master 1 et de Master 2, comment se passe la cohabitation cette année ?

Clément : Ça se passe très bien, on a 14 membres dynamiques et volontaires qui sont là pour la réussite de l'association, l'ambiance est très correcte. Je voudrais aussi citer mes deux vice-présidents qui sont toujours là, Nicolas Ferré, en charge de l'événementiel, toujours disponible et sur qui on peut compter, ainsi qu'Évie Da Costa Alves qui s'occupe du pôle voyage et qui nous en a concocté un très beau à Paris avec les deux promotions, pour découvrir nos institutions politiques (Assemblée Nationale, Sénat et Conseil Constitutionnel).

Maxime : Très tôt dans l'année, les M2 ont eu à coeur de nous rencontrer pour nous présenter ce projet d'association. C'est pour cela que beaucoup de M1 ont eu envie d'y participer, comme on se connait bien, on arrive à bien travailler ensemble. 

Vous avez plusieurs projets pour ce début d'année, notamment un voyage à Paris, comment l’avez-vous préparé et quel en est le programme ?

Clément : Évie a bossé en collaboration avec deux chargées de mission en M1, elle s'y est mis dès le début de l'année. C'est plusieurs mois de travail, des recherches d'hôtel, des devis... avec un budget certain. Il faut rappeler que c'est un voyage pédagogique, l'Université nous a financé intégralement le voyage, on peut se féliciter d'avoir un établissement dynamique qui est là pour nos étudiants. On a pu visiter les trois institutions Assemblée Nationale, Sénat et Conseil Constitutionnel. Il y a eu aussi du temps libre sur des visites culturelles, on a découvert le Louvre aussi... Quatre jours qui ont permis aux étudiants de M1 et M2 de rencontrer des professionnels et de faire des découvertes.

Maxime : Ce sont des choses assez exceptionnelles pour nous, vu que nous sommes assez éloignés de la métropole. On a parfois un contact rare avec la démocratie, ça nous permet de mettre une image sur des noms. 

Le 13 mars se déroulera un job-dating à l’Université de Nîmes avec une vingtaine de professionnels. Parlez-moi en un peu plus ?

Clément : Cette année on met en place la deuxième édition du job-dating à l'Université de Nîmes, en partenariat avec l'Université. Je voulais d'ailleurs remercier madame Vanessa Monteillet, directrice du département droit-éco-gestion qui nous a beaucoup aidé. Quand nous l'avons rencontré dans son bureau elle a immédiatement accepté le projet. Elle était là pour nous, elle nous a envoyé des contacts de professionnel et fait les démarches avec l'Université. J'ai été agréablement surpris du nombre de professionnels que l'on aura : directeur général des services, avocat, juriste, membre du tribunal judiciaire et administratif... c'est plutôt pas mal. On espère qu'il y aura de nombreux étudiants qui viendront avec leur CV. 

Maxime : Ce qui est bien avec ce job dating, c'est que souvent par rapport à certains métiers du droit on a des préjugés parfois négatifs. Cela va nous permettre d'avoir une vue la plus large possible sur les perspectives de carrière et de déboucher pourquoi pas sur des stages, des emplois et d'insérer au mieux les étudiants qui sortent de nos formations.

Quelle était la feuille de route en début d’année concernant les projets ? Il y en a-t-il d’autres de prévu par la suite ?

Clément : L'idée depuis le début de l'année c'était de pérénniser les projets de l'année dernière. Dernièrement on a fait une grande soirée Saint-Valentin avec les trois associations de droit, on était au moins 200 étudiants. Avec les 14 membres on a deux objectifs : que les étudiants s'épanouissent en dehors du contexte universitaire par exemple avec les soirées ou différents événements comme la Color Run que l'on va bientôt organiser d'ici fin d'avril ou début mai pour la troisième édition. Les fonds que l'on va recueillir seront reversés à une association humanitaire. Notre deuxième objectif c'est de permettre aux étudiants d'affiner leur projet professionnel, notamment avec le job dating et la Nuit du Droit qui va vite arriver, le 4 octobre prochain.

Maxime : Une association étudiante c'est ce qui fait le sel des études. On a voulu garder les événements historiques tels que l'année du droit et être à l'écoute de ce que voulait les étudiants. Certains avaient besoin de se retrouver et de profiter à travers des soirées que l'on peut organiser. 

D’après nos informations, il a eu quelques zones de turbulences au sein de l’association ces derniers temps, est-ce que vous en avez eu écho ?

Clément : À ma connaissance, il n'y en a pas eu, tout se passe très bien au sein de l'association. J'ai deux vice-présidents exemplaires qui font un travail formidable au quotidien.

Vous êtes également président des Jeunes Républicains du Gard, ne craignez-vous pas que l’association puisse prendre une tournure politique ?

Clément : Pas du tout, j'essaye vraiment de différencier le côté politique et professionnel avec celui de l'association. C'est ce que je fais au maximum, je n'ai pas du tout l'envie de politiser l'association, et je n'ai pas eu l'impression par le passé de l'avoir fait. Je connais très bien Zacharie Charmin qui a été un ancien président de l'association et ça s'est très bien passé, je ne vois pas de raison qui fait que ça serait différent aujourd'hui.

Cette visibilité avec l’association vous encourage-t-elle à entamer ou continuer une carrière politique ?

Clément : Comme je l'ai dit j'essaye vraiment de différencier le côté politique et associatif. Je suis vraiment là pour aider l'association à se développer dans l'intérêt des étudiants. Après bien sûr, ça donne de la visibilité mais c'est valable pour les 14 membres du groupe, je ne suis pas sur un point de vue personnel mais collectif.

Sacha Virga

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio