Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 15.04.2024 - AS - 2 min  - vu 4355 fois

NÎMES Dispositif « Quartier Résilient » : Pissevin-Valdegour retenu

Le quartier de Pissevin

- Photo DR

C'est un soutien financier pour deux opérations structurantes liées à l'ANRU, pour un montant d’aides supplémentaires de 2,2 M€.

La démarche « Quartier Résilient » initiée en septembre 2022 par le ministre en charge de la Ville et du Logement a pour objectif de rendre les quartiers résilients face aux changements et aux crises. Parmi les 50 quartiers les plus vulnérables en France, le quartier de Pissevin-Valdegour de Nîmes a été retenu par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) pour bénéficier de cette démarche d’accompagnement renforcé.

Ce dispositif vise à réduire les écarts de développement économique et social, à contribuer à la transition énergétique et écologique par des bâtiments plus sobres, à permettre la renaturation des quartiers et favoriser les mobilités alternatives et à renforcer la cohésion sociale par des dispositifs en faveur de la santé et des équipements publics et des aménagements favorisant l’inclusion.

La démarche « Quartier Résilient » soutient les opérations programmées dans le programme de renouvellement urbain dont la convention a été signée en décembre 2021 et amplifiée en fin d’année 2023. Elle va permettre près de 500 M€ d’investissement, aidés à hauteur de 130 M€ de subventions et 23 M€ de prêts par l’ANRU.

Des missions d’appui et d’ingénierie

La démarche « Quartier Résilient » sur Nîmes Pissevin se traduit par des missions d’appui :

  • au développement des énergies renouvelables via l’exploitation des toitures des immeubles du quartier,

  • au renforcement de la végétalisation des espaces publics sur la grande centralité et la création des îlots de fraîcheurs,

  • au recyclage et à la valorisation des matériaux de déconstruction,

  • à l’extension du réseau de chaleur au bénéfice de nouvelles constructions (logements) avec l’appui technique et financier de l’ADEME et de DALKIA.

Un soutien financier de l’État

Outre ces missions d’appui et d’ingénierie, la démarche mobilise un soutien financier de l’ANRU à deux opérations structurantes, pour un montant d’aides supplémentaires de 2,2 M€ :

  • la création d’une Maison de Santé et son extension sur les polarités de la porte des Arts et de Kennedy Sud pour conforter l’offre de soins et accueillir une alternative aux urgences hospitalières par la création d’un plateau technique de soins non programmé 24h/24,

  • le développement d’un pôle d’Économie Sociale et Solidaire sur le linéaire Espéro (environ 2 100 m²) pour aménager et transformer des locaux commerciaux situés en pied des immeubles des copropriétés de la galerie Wagner et accueillir des services et équipements de proximité, non commerciaux de type tiers lieux, et inscrire durablement ce nouveau site en cœur de quartier comme cluster de l’économie sociale et solidaire du territoire.

AS

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