La traditionnelle becerrada s'est déroulée au bosquet ce samedi après-midi. Le principe est simple, de jeunes apprentis toreros affrontent des becerros, des toros âgés de deux ans. Contrairement à la corrida, les banderilles sont factices et il n'y a pas de mise à mort.

Trois élèves du Centre français de tauromachie (CFT) et un de l'école taurine d'Arles se sont prêtés à cet exercice grandeur nature devant une centaine de spectateurs, l'affluence étant limitée en raison de la situation sanitaire. Tour à tour, Quentin, 16 ans, Miguelin, 17 ans, Valentin 18 ans et Manuel Fuentes, 15 ans, se sont frottés au beceros conseillés par leurs entraîneurs.

"Calme, plus lentement..." Au bord de l'arène, le matador Patrick Varin conseille ses élèves. Bien sûr, les toros n'ont pas tous la même force et offrent des oppositions très différentes aux apprentis toreros. "Il faut être patient et s'adapter à l'animal", souligne Patrick Varin. Bien sûr, les passes ne sont pas parfaites, mais les élèves des écoles taurines sont avant tout là pour apprendre.

Profitant d'un toro plus faible, d'autres élèves encore plus jeunes et novices à la cape sont invités à s'essayer à leur tour le temps de quelques passes. Et espèrent revenir dans quelques années se frotter à leur tour à des toros plus puissants à la becerrada.

Boris Boutet