Chaque année depuis 2003, la France se rassemble ne pas les oublier. La Journée nationale d’hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie a été instituée afin de préserver la mémoire de celles et ceux qui ont donné leur vie au service de la Nation. Un temps de recueillement et de reconnaissance a été effectué dans la capitale du Gard, au cours duquel des dépôts de gerbes ont été effectués, après le discours officiel de la ministre Catherine Vautrin prononcé par la sous-préfete Marie-Charlotte Euvrard et la lecture de différents textes, impliquant notamment des jeunes du collège Ada Lovelace.
"La journée du 5 décembre se veut une occasion de réfléchir sur ceux qui ont combattu, ceux qui sont en souffert et ceux qui continuent de porter les cicatrices de cette enfance. Un rappel de la diversité de notre histoire où se mêlent les récits de militaires de métier, les appelés, des harkis et de leur famille, ainsi que des disparus dont le souvenir demeure toujours. Il était essentiel d'accepter cette mémoire, car elle est le reflet de notre identité nationale. Reconnaître les différentes facettes de notre passé est une étape cruciale pour forger une compréhension sociale forte reposant sur la compréhension de l'apprentissage mutuel. La transmission de cette mémoire aux jeunes générations est une nécessité, non seulement pour garder vivant l'histoire de ce combat, mais aussi pour cultiver un sens de responsabilité", pouvait-on entendre.
Après la cérémonie, la traditionnelle série de serrage de main a été effectuée, par les élus et représentants d'associations présents.