NÎMES Le "ras-le-bol" de l'élu du Rassemblement national Yoann Gillet face aux violences dans les quartiers
Dans un communiqué aux rédactions locales, l'élu nîmois du Rassemblement national Yoann Gillet dénonce "des scènes d'une extrême violence, issues de règlements de compte entre trafiquants, pourrissent la vie des habitants de ces quartiers, mettant en danger les honnêtes gens au quotidien."
Un message qui fait écho avec le drame qui s'est déroulé quelques heures plus tard au Mas de Mingue où un jeune homme a perdu la vie. "L'année 2020 aura été à Nîmes une année particulièrement éprouvante avec un triste record. Une vingtaine de fusillades. L'année 2021 s'annonce tout aussi violente à Nîmes, avec déjà de nombreuses scènes de violence."
Et de poursuivre : "À Nîmes, on tire avec des armes de guerre, avec des kalachnikovs, même en pleine journée. Ce qui se passe ici n’est pas humain. Même les enfants des écoles et leurs enseignants sont exposés et impactés au quotidien. Des classes sont parfois délocalisées ailleurs. C’est un aveu d’impuissance terrible."
Yoann Gillet reproche le manque d'engagement de "l’État qui nous demande de nous habituer à cela et nous dit que nous devons vivre avec au quotidien. Des grillages très hauts ont même été édifiés autour des écoles au lieu de mettre hors d’état de nuire les gens qui sont une menace pour nos enfants. Ce n’est pas admissible."
"Élu d’opposition au conseil municipal de Nîmes, j’attire, avec mon groupe, depuis sept ans l’attention des pouvoirs publics sur la situation de la sécurité à Nîmes. Nous n'avons de cesse de réclamer des moyens humains et matériels supplémentaires en police d’État et en police municipale."
"Le ministre de l’Intérieur avait promis des moyens pour Nîmes. Mais beaucoup de promesses ne sont pas tenues. Ici rien ne change et la situation s’aggrave et semble hors de contrôle. Face à un manque de volonté de l'État et de la municipalité, je réaffirme en tant que Nîmois mon ras-le-bol. Je ne peux pas accepter que des honnêtes gens se sentent en insécurité, que des retraités et mères de famille n'osent plus sortir, que des commerçants travaillent la boule au ventre, que des jeunes craignent pour la vie de leurs petits frères et petites sœurs. Que des enfants et des enseignants s’exposent à des balles dans une cour d’école. Il est temps d’attirer bruyamment l’attention des pouvoirs publics sur le manque de moyens", conclut l'élu du Rassemblement national.
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