Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 17.02.2024 - Yannick Pons - 2 min  - vu 692 fois

NÎMES Les infirmiers libéraux font du tractage au péage

Tractage au péage

- Photo Yannick Pons

Le collectif des infirmières et infirmiers libéraux en colère (Cilec), a organisé ce samedi 17 février, une distribution de tracts au péage de l’autoroute à hauteur de l’échangeur de Nîmes-Ouest, afin de demander la revalorisation légitime de leur métier.

Quelques jours après que les agriculteurs ont levé le camp situé sur le bitume de l'autoroute, au niveau de l'échangeur de Nîmes-Ouest, les infirmières et infirmiers libéraux organisaient une distribution de tracts à Nîmes, au péage de l’échangeur Nîmes-Ouest de 11h à 16h.

Revalorisation du métier et retraite

Le collectif des infirmières et infirmiers libéraux en colère (Cilec) exprime des revendications autour de la revalorisation de leur métier. Ainsi, plusieurs dizaines d'infirmiers et d’infirmières ont manifesté à Nîmes. Au cœur des revendications, un ajustement sur l'inflation des actes médicaux infirmiers et l’âge du départ à la retraite qui est aujourd’hui de 67 ans. Le barème de l'Acte médico-infirmier (AMI), aujourd'hui autour de 4 €, est bloqué depuis une augmentation de 15 centimes datant du 15 avril 2009. Alors que depuis cette date, Yannick Allilaire, infirmier dans l’Hérault, explique que l’inflation a galopé de 28%. « Nous avons été obligés de compenser par un créneau horaire élargi en travaillant beaucoup plus et beaucoup plus tard, en augmentant le nombre de nos patients. Et malgré cela, on n'a pas réussi à compenser la perte de notre pouvoir d’achat », lance le coordinateur du Cilec en Occitanie, qui demande un rattrappage de l'AMI, indexé sur l'inflation depuis 2009.

En cause également le passage de l'indemnité forfaitaire de déplacement (IFD) à 5 €, et le doublement des tarifs de l'indemnité kilométrique. Les infirmiers et infirmières demandent aussi l’obtention de la retraite à l’âge de 62 au lieu de 67 ans aujourd'hui, avec la prise en compte de la pénibilité du travail pour un départ à 60. Soutien de poids ce matin, Dolorès Orlay-Moureau, adjointe à la mairie de Nîmes, était au péage nîmois afin d’accompagner les manifestants. Dans une ambiance détendue, les usagers de l'autoroute ont récupéré un petit tract et accordé quelques secondes à l'écoute de la colère des manifestants.

Yannick Pons

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