C’est 164 emplois qui sont menacés par la fermeture de l’usine de fabrication de bouteilles à Vergèze. Alors que les élus syndicaux sont en négociation avec la direction de l’entreprise américaine Owens-Illinois, approximativement 300 personnes se sont réunies devant la préfecture du Gard, ce jeudi. Depuis mercredi, le four de l’usine a été arrêté par la direction. Le préfet du Gard a reçu une délégation syndicale et des élus locaux. À la sortie de ce rendez-vous, les syndicalistes restaient déterminés à poursuivre leur bras de fer face au géant américain.
« Ils nous considèrent comme des mouchoirs en papiers »
« Ce n’est pas mort, on a encore deux jours de négociations, il faut qu'on obtienne encore des choses pour améliorer les départs de ce personnel qui doit partir totalement digne. Après toutes ces années d'efforts et de travail dans notre entreprise. On la considère comme la nôtre mais pas la leur parce qu'ils n'ont fait que la reprendre, l'utiliser et aujourd'hui ils la jettent comme les salariés. Ils nous considèrent comme des mouchoirs en papiers » s’indignait Bruno Santiago. Le délégué syndical de la CGT rajoutait : « Nous voulons faire en sorte que ses départs soient le plus dignes possible, que l'on soit rémunéré à la hauteur de nos efforts et à la hauteur de notre entreprise ».