NÎMES Mosquée de la gare : plainte au pénal pour mise en danger d’autrui

Au 8 boulevard Sergent Triaire à Nîmes, la risposte s’organise. La mosquée de la gare a mandaté Me Khadija Aoudia pour empêcher la fermeture de l'immeuble communal, prononcée hier par le maire.
Hier, l'édile de Nîmes Jean-Paul Fournier (LR) a prononcé la fermeture et l’évacuation du bâtiment, qui abrite depuis 1975 la plus vieille mosquée de la ville, ainsi que l’association APTI (Association pour la promotion des travailleurs immigrés). Les raisons invoquées : la sécurité (relire ici), l’immeuble étant sujet à un « risque très élevé d’effondrement ». Stupeur et « incompréhension » de la part des fidèles (relire ici), alors que le ramadan doit débuter dans quelques jours.
Cet après-midi, deux procédures judiciaires vont être déposées par Khadija Aoudia. Spécialisée dans le droit pénal, l’avocate a été mandatée par l’association musulmane cultuelle qui gère la mosquée de la gare. Épaulée par son confrère Pierre-Henry Blanc spécialisé lui, dans le droit administratif, elle déposera « cet après-midi au tribunal administratif un référé d'urgence* pour suspendre la décision de fermeture de la mairie et la réalisation par celle-ci de travaux pour sécuriser les lieux ». Le cas échéant, « nous demanderons à ce que le municipalité propose un autre lieu, le temps du ramadan ». Selon nos informations, la municipalité y aurait déjà réfléchi mais n'a rien « trouvé d'assez grand en centre ville ». Avant d'ajouter : «En mars, nous avions déjà alerté le président de l'association pour qu'il cherche de nouveaux locaux ».
Une plainte au pénal
La seconde procédure est plus délicate. Elle concerne « une plainte au pénal pour mise en danger d’autrui ». Courriers à l’appuie, Me Aoudia soutient « il apparaît clairement que depuis 2005, le maire était informé des désordres affectant l’immeuble. Des désordres qui mettent en danger la sécurité publique ». Et d’ajouter : « l’association a réalisé à ses propres frais, des travaux pour sécuriser la salle de prière. Mais pour le bâtiment situé au-dessus du seul accès à la salle de prière, l’association ne pouvait pas le faire ».
Coralie Mollaret
*Un référé d'urgence au motif d'atteinte à la liberté de culte.
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