Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 12.04.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 688 fois

NÎMES "On a fait assez de choses pour attirer l’attention de l’État sur ces questions"

Jean-Paul Fournier, le maire de la ville, a signé un plan de stratégie Territoriale de Sécurité et de Prévention de la Délinquance.
Video-protection et veille permanente en temps de crise pour le Poste de Commandement Communal Photo Anthony Maurin).

Une équipe de l'émission de France 2, Envoyé spécial, était présente lors du dernier Conseil municipal pour parler de la sécurité (Photo Anthony Maurin).

Une somme rondelette - qui représente 9 % du budget de la Ville - est allouée à la sécurité chaque année et, pour 2021, 23 caméras supplémentaires viendront balayer les rues de Nîmes. Mais c'est la signature de la Stratégie Territoriale de Sécurité et de Prévention de la Délinquance 2021-2024 qui intéressait les élus.

La ville de Nîmes a mis en place en 2003 son Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance créé par délibération en date de 2002, dispositif partenarial essentiel en matière de coordination des politiques sécuritaires locales. Clé de voûte de cette instance, la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance est un document qui s’appuie sur les expériences menées et le bilan obtenu ainsi que sur les remontées de terrain afin de donner des orientations nouvelles à la prévention de la délinquance en se fixant des objectifs assortis d’indicateurs d’évaluation.

L’évolution de la délinquance conduit à adapter la politique de sécurité municipale aux particularités locales ainsi qu’à la stratégie nationale de prévention de la délinquance dont la circulaire de mise en œuvre opérationnelle a été signée par le Premier ministre le 23 décembre 2020.

Pipeau, vérités ?

Quatre axes principaux s’en dégagent. Les jeunes, pour agir plus tôt et aller plus loin dans la prévention. Aller vers les personnes vulnérables pour mieux les protéger. La population, nouvel acteur de la prévention de la délinquance et, enfin, le territoire, pour viser une gouvernance rénovée et efficace. La Ville de Nîmes souhaite aussi accentuer son action sur les violences faites aux femmes et l’aide aux victimes, mais aussi réorienter et développer le secteur de la médiation, accentuer son action envers les plus jeunes et lancer la création d’un hyperviseur.

Pour Yoann Gillet du Rassemblement National : "C’est clairement du pipeau et voilà un rapport de 87 pages de rien… Vous avez échoué dans les années précédentes et cela n’augure rien de bon pour le futur. Vous faites en fonction des chiffres qui vous arrangent mais aucun des sujets abordés n’est comparé sur la même période. Souvent vous vous arrêtez à 2018 ! C’est hallucinant… On voit au mieux une stagnation des choses, mais il manque des données sur les deux dernières années. À aucun moment vous ne parlez d’islamisme, j’alerte les Nîmois, je ne sais pas où l’on va car vous ne savez pas d’où viennent les problèmes, donc, vous ne saurez pas les résoudre."

Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, lui répondra : "On a fait assez de choses pour attirer l’attention de l’État sur ces questions. Nous signerons notre contrat de sécurité intégrée en juin avec Gérald Darmanin, on aura des policiers nationaux, il en faudrait une cinquantaine et nous n’en serons pas loin. Nous avons 171 policiers municipaux, la seconde ville de France dans ce domaine et la meilleure quand on parle du nombre de caméras de vidéosurveillance."

Anthony Maurin

Anthony Maurin

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