Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 24.11.2023 - Corentin Corger - 2 min  - vu 344 fois

NÎMES Sainte-Geneviève : La patronne des gendarmes célébrée

gendarme sainte-geneviève chuberre bonet fournier

Au centre, le Général Éric Chuberre patron des gendarmes du Gard 

- Photo Corentin Corger

Lors d'une cérémonie à l'hôtel de ville de Nîmes, le Général Éric Chuberre, commandant du groupement de gendarmerie départementale du Gard, a fait le point sur l'année écoulée. 

Célébrée chaque année depuis 1962, Sainte-Geneviève est la sainte patronne des gendarmes français. Ce vendredi, une réception avait lieu à l'hôtel de ville de Nîmes en présence de nombreux militaires et élus locaux : le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier, son premier adjoint Julien Plantier, le sénateur Laurent Burgoa, le député Yoann Gillet ainsi que sa prédécesseure Françoise Dumas. 

L'occasion pour le Général Éric Chuberre, patron des gendarmes du Gard, de revenir en détails sur une activité soutenue en 2023 et de rappeler certaines affaires marquantes. Et notamment l'engagement des militaires gardois pour venir en aide aux policiers lors des violences urbaines du début de l'été que ce soit aux locaux de la DDTM à Nîmes, à la brigade de Saint-Ambroix ou à la mairie de Bagnols. 

Une augmentation de 25% des infractions liées aux stupéfiants

Au total, la gendarmerie du Gard fait état de 283 accidents corporels en 2023 sur 4 537 atteintes à l'intégrité physique des personnes. "Elle a relevé aussi plus de de 2 000 infractions à l'usage des stupéfiants soit une augmentation de plus de 25%", a souligné le Général Chuberre qui a évoqué les arrestations liées au trafic de drogue. Ce dernier a aussi rappelé les 481 actions de prévention menées dans les établissements scolaires et autant auprès des jeunes. 

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Jérôme Bonet, préfet du Gard • Photo Corentin Corger

En 2023, 22 militaires gardois ont été blessés en service et 186 ont été outragés. Parmi les chiffres évoqués, ceux des actes antisémites : 11 constatés en 2023 dont neuf commis récemment depuis la reprise du conflit entre le Hamas et Israël. Ce bilan fut aussi l'occasion de revenir sur l'arrivée des trois brigades mobiles à Aimargues, Saint-Hippolyte-du-Fort et Saint-Jean-du-Gard.

Après un hommage à la suite de la disparition d'un gendarme de Marguerittes, c'est le préfet Jérôme Bonet qui a conclu les discours. "Dans mes anciennes fonctions, j'ai eu le bonheur d'avoir sous mes ordres plusieurs dizaines de gendarmes", a tenu à préciser le représentant de l'État dans le Gard qui a tenu à rendre hommage aux 1 350 militaires engagés dans notre département répartis en cinq compagnies et 45 brigades. 

Corentin Corger

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