Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 22.02.2024 - Yannick Pons - 2 min  - vu 767 fois

NÎMES Sean Connery au Sémaphore !

Sean Connery et Christian Slater

- Photo Ariane films

En raison d'un contentieux entre les ayants droit, Le Nom de la rose, ce film exceptionnel vieux de 40 ans avait disparu des écrans. Il est désormais restauré et fait sa réapparition dans les salles françaises au mois de février. À Nîmes, c'est au Sémaphore, bien entendu !

Ce jeudi 22 février à 18h au Sémaphore nîmois, l'avant film sera présenté par Damien Boquet, professeur d'histoire du Moyen Âge. Jean-Jacques Annaud, fasciné par le roman éponyme paru en 1980, Il nome della rosa, écrit par l’écrivain italien Umberto Echo, prend rapidement la décision de l’adapter sur grand écran.

Pas de 007

Quinze scénarios plus tard, le réalisateur français cherche à travers le monde un parfait inconnu qui pourrait incarner le héros Guillaume de Baskerville. Alors qu’il refuse catégoriquement d’enrôler Sean Connery, auréolé, mais englué dans son personnage de James Bond, un jour, ce dernier se présente dans l'encadrement de la porte du domicile de Jean-Jacques Annaud, scénario sous le bras. « Listen Boy », (écoute garçon, NDLR), lance l’acteur américain avant de lire quelques pages. Fasciné par le charisme exceptionnel de 007, le réalisateur français accepte finalement d’engager cette légende du cinéma dans la folle aventure. Sur fond d’intrigue policière et d’inquisition, Umberto Echo parcourt les livres interdits d’une bibliothèque cachée par des moines intégristes. En 1327, après que Philippe le Bel a mis un terme à l’ordre des Templiers, sur le bûcher de l’hérésie, Bernardo Gui, grand inquisiteur du Languedoc, pourchasse les hérétiques.

Obscurantisme bénédictin

Assisté par Adzo, son jeune apprenti (le premier rôle au cinéma de Christian Slater), Guillaume de Baskerville, interprété par Sean Connery, explore une série de mystérieuses disparitions parmi une communauté de moines résidant dans une abbaye bénédictine. Si La Poétique d'Aristote sert de fondement à l'intrigue du film, l'auteur met en garde contre la désinformation perpétrée par la religion chrétienne de l'époque. Il dénonce un obscurantisme systématique, particulièrement à l’endroit du rire, que les moines interdisent et cherchent à en effacer les traces, allant même jusqu'au meurtre. Une critique poignante et toujours d'actualité. Attention, chef-d'œuvre !

Au Sémaphore, 25 rue Porte de France, en VOSTFR, depuis le 21 février et jusqu'au 5 mars.
Réservations ici.

Yannick Pons

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