C'est une nouvelle étape franchie pour la CCPC et ses concitoyens. Après la présentation de l'ambitieux programme "Rénovons", pour redonner un second souffle aux vieilles bâtisses en proposant des aides financières de grande ampleur, la Petite Camargue s'entoure de la CAPEB et de la FFB du Gard, pour renforcer son maillage territorial. 

Améliorer les conditions pour les habitants en travaillant sur leurs façades, c'est l'objectif principal de la collectivité et des partenaires de l'opération, qui proposent 40 à 80% de subventions pour aider les familles, selon leur localisation. L'Opération programmée d'amélioration de l'habitat et de renouvellement urbain (OPAH-RU), dispositif mis en place par l'État, a l'objectif de rénover 308 logements d'ici novembre 2028.

La Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et la Fédération Française du Bâtiment (FFB) se sont portées volontaires pour solliciter et répondre aux attentes des artisans. En effet, l'argent du projet sera réparti sur le territoire, puisque ce sont des entreprises locales qui effectueront les travaux. 

Un signature qui a du sens

Pour Pierre Martin, président de la FFB30, "participer au projet avec cette signature est un plaisir". C'est aussi un engagement fort pour l'embellissement du territoire. Dès le 13 juin, des permanences seront mises en place pour les artisans qui voudront s'engager dans le programme, et ce, tous les deuxièmes vendredis du mois pour la FFB.

Ce sera chaque premier vendredi pour la CAPEB. "On va faire ce qu'on sait faire de mieux : le travail avec les entreprises locales", annonce son président Christophe Bonnet. Ces rencontres permettront d'apporter plus de précisions pour les professionnels. "La CAPEB porte un regard particulier sur le patrimoine de la collectivité, et travaillera avec tous les gestes et les techniques anciennes pour le préserver", annonce Jaoid Fouila, directeur général de la CAPEB.

"Nous souhaitons aussi permettre à nos concitoyens d'avoir des éléments les plus précis possibles sur ce renouvellement, qu'ils puissent savoir leurs droits et éviter qu'ils puissent passer à côté", affirme le premier vice-président de la CCPC Jean Denat. C'est aussi un moyen de permettre aux artisans du territoire, de s'accaparer de nouveaux marchés, dans un métier parfois en tension.