PONT-SAINT-ESPRIT Grève : à l'IME La Barandonne, on ne veut pas être les oubliés du Ségur

Pendant trois jours, les salariés de l'institut médico-éducatif La Barandonne répondent à l'appel national de mobilisation. Ce mercredi jusqu'à 16h, un piquet de grève s'est tenu devant l'établissement et a rassemblé au plus fort une trentaine d'employés.
Ce mouvement fait suite à la mobilisation entamée le 3 décembre 2020 des secteurs du social et du médico-social. L'un des principaux mécontentements étant l'exclusion des salariés du social et du médico-social du Segur de la Santé et donc de la revalorisation salariale de 183 €. "Je trouve cette inégalité insoutenable car tous nos professionnels ont fait beaucoup d'efforts pour que le covid ne rentre pas dans l'établissement", indique Pascal Chaume, directeur de l'IME, venu soutenir ses équipes.
Dans un courrier adressé à tous les députés du Gard, le collectif du travail social du Gard et l'intersyndicale interrogent : "À diplômes et qualifications équivalents, comment peut-on justifier et accepter une inégalité de traitement de l'ensemble des professionnels du secteur ?"
"On n'a obtenu aucune réponse satisfaisante concernant nos demandes de création de postes, de moyens supplémentaires... Notre secteur connaît beaucoup de burn-out, d'arrêts maladies. Il n'y a pas eu d'augmentation depuis 20 ans. On a calculé, il nous manque 300 € de salaire malgré l'augmentation du coût de la vie", contextualise Stéphane Vervacke, éducateur spécialisé et membre du collectif du travail social du Gard. Il rappelle que le secteur social représente pas moins de 75% du privé non-lucratif.
Collectif et intersyndicale réclament que le Ministre "revoit sa copie". "En résumé, on nous bassine avec les politiques d'inclusion mais on est les premiers à subir une politique d'exclusion en défavorisant le médico-social", lance Salem Bouzehrir, délégué syndical Sud santé-socio du Gard.
Il rappelle qu'en demandant de meilleures conditions salariales pour les professionnels, c'est aussi la prise en charge qui va s'améliorer : "On ne peut pas faire de la qualité avec des moyens réduits et contraints", ajoute Salem Bouzehrir. À l'IME La Barandonne, ce sont 55 enfants et adolescents handicapés ou présentant des déficiences mentales qui sont accueillis chaque jour.
Marie Meunier
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