Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 06.09.2016 - anthony-maurin - 1 min  - vu 367 fois

RODILHAN Au Buffalon, les parents militent pour une classe en plus

A Rodilhan une seul élève de plus et c'est le groupe scolaire en entier qui risque l'échec (Photo Anthony Maurin).

Au groupe scolaire du Buffalon à Rodilhan, une 4ème classe de maternelle, fermée d'après les perspective de février dernier connaît un léger dépassement du seuil maximal d'élèves par classe.

En guise de rentrée retardée une manifestation était organisée par les parents d'élèves du groupe Buffalon suite à la surpopulation scolaire du groupe rodilhannais. Aujourd'hui, chez les tout-petits, 91 "élèves" sont répartis en 3 classes bien chargées...

"On nous demande de donner des chiffres concernant l'effectif des élèves avant la rentrée mais ce n'est que le jour J que l'on sait exactement combien nous avons d'élèves! Actuellement, il y a un élève de trop donc une réouverture de classe doit s'opérer. Il y a un seuil de 30 élèves par classe et nous serons au-dessus. Certes, c'est très limite mais il y a des règles qui sont faites pour être respectées" lance le maire Serge Reder.

Avec Serge Reder, maire du village, les parents d'élèves vont tenter de rouvrir une classe récemment fermée (Photo Anthony Maurin).

"Nos effectifs sont aujourd'hui de 91 élèves donc on peut prétendre à la réouverture de cette classe car en février nous prévoyions 85 élèves!" poursuit Serge Reder. "Rien n'est jamais logique avec ces ouvertures et fermetures de classes... Nous sommes un village en pleine expansion, les nouveaux habitants sont nombreux et il faut absorber tous les futurs élèves!" fulmine Marie, maman d'un pitchounet.

Beaucoup de poussettes, l'avenir des jeunes riverains du village est peut-être mis en danger (Photo Anthony Maurin).

"Nous sommes venus manifester notre désapprobation au sujet de cette décision! Je vais contacter Françoise Dumas, notre députée qui fait la promotion de l'Education Nationale car la situation est importante, on parle de l'avenir de nos enfants!" conclut Serge Reder faisant face à quelques slogans tels que "24 élèves par classe = suivi; 31 = garderie" ou encore "classes surchargées = échecs assurés".

Anthony Maurin

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