Publié il y a 2 jours - Mise à jour le 29.11.2024 - François Desmeures - 1 min  - vu 194 fois

SAINT-JEAN-DU-GARD Raisons et moyens d'action des Soulèvements de la terre, à la maison Mazel

La maison de naissance d'Abraham Mazel, dans le hameau de Falguières, à Saint-Jean-du-Gard, accueille la rencontre, ce samedi

- DR

La maison Abraham Mazel du hameau de Falguières reçoit, ce samedi à 14h30, une présentation du manifeste des Soulèvements de la Terre, "Premières secousses". Un ouvrage qui reprend la récente histoire du mouvement et porte la réflexion sur la politique environnementale, tout en expliquant et justifiant les moyens d'action du mouvement. 

La maison de naissance d'Abraham Mazel, dans le hameau de Falguières, à Saint-Jean-du-Gard, accueille la rencontre, ce samedi • DR

"Nous nous soulevons parce que nous n'attendons rien de ceux qui gouvernent le désastre". C'est ainsi que se présente le manifeste du mouvement les Soulèvements de la terre, Premières secousses, qui sera débattu ce samedi, à partir de 14h30, à la maison Abraham Mazel, à Saint-Jean-du-Gard. "Le manifeste reprend l'histoire du mouvement et ses grands principes d'action", explique un membre de Terres vivantes en Cévennes, qui organise l'après-midi. 

L'association invite à "une réflexion politique, à une analyse de ses forces et de ses faiblesses, avec les limites. Où on va ? Pourquoi on fait ça ? L'écriture du manifeste a été collective, l'après-midi donnera l'occasion de discuter avec des gens qui ont participé au livre." Le débat devrait permettre d'évaluer "les types d'action à mettre en place".

"L'outil est aussi destiné aux participants et sympathisants. Une bonne partie de l'écriture et de la réflexion tourne autour des moyens d'action. Pourquoi en arriver à l'action directe ? Une partie des militants vient du Mouvement des jeunes pour le climat, part de la désobéissance et du constat que, malheureusement, elle ne fait rien changer." Alors que le pouvoir tente de "décrédibiliser l'action directe", en assimilant, comme le fit le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, les militants à des "éco-terroristes", dans une interprétation pour le moins périlleuse d'un terme sans fondement juridique. 

François Desmeures

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