C'est un projet qui faisait parler de lui depuis déjà deux mandats, soit une douzaine d'années. Des équipements modernes qu'attendaient fortement les trois maires de la Calmette, de Dions et de Sainte-Anastasie, dont les trois communes sont situées dans une zone inondable. "On ne peut que se réjouir aujourd'hui de l'évolution de la technologie, et de ce projet qui va combler des manques et les problèmes de retraitement des eaux", se félicite Gilles Tixador, maire de Sainte-Anastasie.
Jusqu’en 2018, chaque commune disposait d'une station d’épuration individuelles,, aux capacités limitées. Le Schéma Directeur d’Assainissement, approuvé en 2010, a défini le principe d’un regroupement sur une station unique, plus performante et respectueuse de l’environnement.
"Je tiens à saluer cet engagement indispensable pour accompagner la transition écologique de nos territoires. À Nîmes Métropole, nous portons une vision claire, pour une agglomération durable, solidaire et ambitieuse, qui n'oublie aucune commune, et traite avec la même exigence les territoires ruraux comme urbains", souligne Jean-François Durand-Coutelle, vice-président de Nîmes Métropole délégué au service public d'assainissement et à la gestion des eaux pluviales urbaines
Un investissement global chiffré à 6,5 millions d’euros HT, financé par Nîmes Métropole, avec une aide financière de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse sur la première tranche (401 206 €). Un projet qui s'est déroulé en deux phases . En 2018, une première file de 4 500 EH a été mise en service, permettant le traitement des eaux de La Calmette et Dions, avec la création d’une conduite de transfert vers la nouvelle station. En 2025 s'est déroulée la seconde phase, avec la mise en service d’une seconde file de 4 500 EH, permettant le raccordement de Sainte-Anastasie.
Les anciennes stations ont été réhabilitées : les clarificateurs de La Calmette et Sainte-Anastasie sont transformés en bassins d’orage, et les ouvrages de Dions ont été déconstruits.