TEMPS ADDITIONNEL Nîmes Olympique - Nancy vu à la loupe

Les Crocos sont sur le point de dire adieu au National
- Photo Anthony MaurinChaque lendemain de match de Nîmes Olympique, Objectif Gard vous propose de revenir sur la rencontre passée. Zoom sur ce qu'il faut retenir après la défaite 1-0 à Nancy.
L'analyse :
Oui, la N2 tend les bras au Nîmes Olympique ! Ce club historique vieux de 87 ans, qui a connu 36 saisons en D1 et 35 en D2, est sur le point d'écrire la pire page de son histoire. Jamais les Crocos ne sont tombés en quatrième division. Et pourtant, à deux journées de la fin de cet exercice, ils n'ont jamais été aussi proches de l'enfer. Une place de lanterne rouge et trois points de retard sur Paris 13 Atlético, 15ᵉ et premier non relégable. Certes, les éternels optimistes diront qu'en gagnant les deux dernières rencontres en comptant sur un faux-pas des Parisiens, le maintien reste jouable. L'espoir fait vivre ! La réalité est tout autre. Avec une seule victoire sur les huit derniers matchs, les Crocos n'ont pas les capacités techniques et mentales pour se sauver. Cette saison, ils ne semblent pas taillés pour éviter cette relégation. La prestation d'hier soir l'illustre à nouveau. Après avoir rivalisé en première période, les Nîmois ont baissé les bras après l'ouverture du score. Sans pouvoir ensuite réagir, sans doute pas au niveau de ce championnat et de l'enjeu. Pour couronner le tout, jamais cette saison, les Crocos ne sont pas parvenus à gagner deux matchs consécutifs. Impossible ne semble plus Nîmois !
Le Croco clé : Une attaque trop défaillante
Le scénario de cette rencontre illustre, encore une fois, à lui seul la triste saison du Nîmes Olympique. Sur la première période, l'avant-dernier a fait jeu égal avec le leader du championnat. Une défense solide, seul point fort de cette saison, mais comme toujours une attaque en berne. Les Crocos ont gratté des ballons, mais derrière ont manqué, à chaque fois, de justesse technique et de maîtrise pour faire la bonne passe afin de se créer une situation de tir. Une tendance qui s'est reproduite beaucoup trop malheureusement pour espérer faire mieux que tenir tête aux grosses écuries, mais réussir à les battre. "On a rencontré toujours les mêmes difficultés dans le dernier tiers du terrain", soulignait avec détresse le coach nîmois. À l'inverse, les Nancéiens ont marqué sur leur deuxième opportunité, un coup franc direct. La confiance n'a jamais tourné et changé de camp cette saison. Abdeldjelil ne pouvait pas porter, aussi longtemps, toute l'attaque sur ses larges épaules et c'est déjà un exploit qu'il ait inscrit 14 buts en 22 matchs.
Les notes :
La décla' :
"Forcément, on est abattu ! Quand tu te procures autant de coups de pied arrêtés et que tu es inoffensif, tu sais que ça va être compliqué derrière. Ce but nous pendait au nez, quand tu ne transformes pas tes situations en occasions. On court latéralement aux abords de la surface. Quand il faut centrer, on n'y est pas, quand il faut du monde, on n'y est pas. Cela fait beaucoup de petites choses. Notre sort n'est pas scellé. Il y a un groupe qui continue à y croire et qui va se battre."
Forcément, le coach nîmois était démoralisé après cette 14ᵉ défaite de la saison. Il a insisté sur les lacunes offensives de ces joueurs. Malgré la situation dramatique, Adil Hermach y croit encore, il est peut-être le dernier.