Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 09.04.2017 - thierry-allard - 2 min  - vu 348 fois

UZÈS Ils souhaitent que la mosaïque romaine reste in situ

La fameuse mosaïque de 45 mètres carrés (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Si la présidente de la Région Carole Delga a affirmé que la mosaïque romaine découverte sur le site de l’ancienne gendarmerie d’Uzès resterait dans la cité ducale, il n’en reste pas moins que la mosaïque s’apprête à être déposée.

Par ce terme technique, il faut comprendre que la mosaïque va être retirée des lieux de sa découverte pour être entreposée provisoirement dans un entrepôt de la DRAC, à Nîmes.

Une situation inacceptable pour le président du comité de quartier Charles-Gide Anton Liss et son vice-président Michel Rieu, qui adressent une lettre ouverte à la directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova, à la ministre de la Culture Audrey Azoulay, ainsi qu’aux préfets du Gard et de Région.

Dans cette missive, les signataires militent pour le maintien sur place de la mosaïque : « Conformément à la règle pour les sites exceptionnels, comme c'est le cas ici, les mosaïques devraient être laissées sur place, en les protégeant, solution qui préserve l'intégrité du site et le met en valeur, quitte à obliger un promoteur à renoncer ou à modifier son projet. (Article 7 de la Charte de Venise). »

La lettre se poursuit par un appel à l’Etat : « Dans ces conditions, il est impératif que l'Etat décide la suspension immédiate des travaux de dépose de cette mosaïque prévus dès le lundi 11 mars. En effet, ceux-ci n'ont qu'un seul but : rendre irréversible la destruction programmée du site par les promoteurs », le site devant accueillir l’internat commun des lycées Gide et Guynemer.

A la place, les signataires souhaitent que soit menée « une réflexion concertée sur les décisions à prendre concernant la préservation de ce patrimoine exceptionnel. » Reste maintenant à voir si cet appel sera entendu.

Thierry Allard

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