C'est une démarche offensive de la Région Occitanie et de plusieurs partenaires de l'opération. D'abord en matinée, pour toucher un public de collégiens, et l'après-midi (de 13h30 à 17h), pour échanger avec les personnes en reconversion ou en recherche d'emploi. Au lieu d'attendre dans des bureaux, l'objectif est de faire le chemin inverse : aller à la rencontre des gens dans divers endroits. "On est très heureux que la Région ait choisi de venir à Vauvert. On est très attaché à ce partenariat avec la collectivité. Cela témoigne aussi de la priorité qu'accorde mon équipe municipale à l'éducation, à la culture et à l'orientation professionnelle, et à rendre service", explique Jean Denat, maire de la commune.

"Très fonctionnel, le grand véhicule dispose de postes informatiques et sillonne le territoire depuis trois ans, avec une dimension écologique puisqu'il y a des panneaux photovoltaïques sur le toit", se félicite Jean-Luc Gibelin, vice-président de la Région Occitanie délégué aux Transports. La Maison de l'orientation mobile se déplace à travers tous les territoires d'Occitanie, prioritairement dans les zones rurales où il y a moins de service, mais aussi les quartiers prioritaires. "L'idée, c'est de décliner l'offre proposée à Montpellier et Toulouse, à tous les endroits, parce que tout le monde ne peut pas se déplacer", explique Carole Bizet, responsable de la Maison de l'orientation de Montpellier.

À raison de deux fois par semaine en moyenne, soit sur des places publiques, soit devant des établissements scolaires, ou des salons ou forums. "On n'a jamais vu autant de monde", se félicite la directrice. "On a déjà fait plusieurs opérations dans le Gard, où on a une cinquantaine de personnes, mais là c'est beaucoup plus", ajoute-t-elle. Les personnes rentrent à l'intérieur de la Maison, et sont orientées et conseillées en fonction de leur projet. "Que l'on soit jeune ou moins jeune, on fait mûrir tout ça en allant à la rencontre de personnes".

L'école écologique "ÊTRE" de Vauvert faisait partie des intervenants de la journée. Spécialisée dans plusieurs sujets comme l'éco-construction, la technicité vélo, l'agro-écologie et le tourisme vert, les jeunes de 16 à 26 ans y sont les bienvenus pour des formations de quatre mois. "Ce n'est pas une école comme une autre, on ne reste pas assis sur un siège, on travaille sur divers projets", explique Clarisse Medinaceli. La seule consigne, c'est d'être impacté un minimum par l'écologie.