Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 15.06.2020 - marie-meunier - 2 min  - vu 1511 fois

VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON Chiens "mordeurs" : Pascale Bories veut renforcer la réglementation existante

Pascale Bories, maire de Villeneuve. (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Jeudi dernier, un jeune pitbull, qui était parvenu à s'échapper, a mordu trois femmes dont une très grièvement sur la commune de Villeneuve-lez-Avignon. Cette dernière âgée de 75 ans a été mordue au cou et à la tête et avait été transférée dans un hôpital marseillais. Son pronostic vital n'est plus engagé depuis samedi. Le chien, lui, a été abattu deux heures après les faits.

Face à la gravité de l'incident, Pascale Bories, la maire de Villeneuve, a réagi sur Facebook le lendemain. "Le chien qui a attaqué trois passantes hier n'était pas déclaré et, au vu de sa catégorie, aurait du être muselé et tenu en laisse par son propriétaire. J'espère que ce dernier sera sévèrement puni par la justice de notre pays. Le maître est responsable de son animal."

L'édile poursuit : "Au-delà de cet événement, la réglementation actuelle exige que tout chien doit être tenu en laisse sur la voie publique. J'ai souhaité ce jour consulter, au-delà de l'émotion, des interlocuteurs en lien avec cette problématique des chiens "mordeurs" et des chiens dangereux."

La maire a conscience que la loi du 20 juin 2008 ne permet pas "de classer des types de race molosse dans la catégorie des chiens dangereux alors que ces derniers devraient l'être. Ce classement permet pourtant une sécurisation en rendant obligatoire le port de la muselière sur l'espace public."

Deux mises en examen

"En concertation avec les interlocuteurs rencontrés, je prendrai les mesures pour renforcer la réglementation existante de contrôle des chiens et je donnerai à notre police municipale les moyens adéquats", a-t-elle avancé, sans plus de précisions. Elle a aussi tenu à souligner le sang-froid dont a fait preuve la police municipale et les agents des services techniques ce jour-là.

Côté enquête, la mère et le fils, respectivement responsable et propriétaire du chien, ont été déférés ce samedi au parquet de Nîmes, avant d'être mis en examen pour blessures involontaires par agression d'un chien de première catégorie avec la circonstance aggravante qu'il n'avait pas de muselière, a confirmé samedi soir, Fanny Camélio, la substitut du procureur de permanence. Les maîtres ont été placés sous contrôle judiciaire, tandis que l'enquête se poursuit maintenant sous l'autorité d'un juge d'instruction de Nîmes.

Marie Meunier

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