Publié il y a 1 an - Mise à jour le 14.12.2022 - Thierry Allard - 2 min  - vu 1986 fois

FAIT DU SOIR Patrick Timsit, directeur artistique du nouveau festival « Uzès, seul en scène »

Le comédien Patrick Timsit, aux côtés du président de la CCPU Fabrice Verdier, ce mercredi après-midi à l'Ombrière d'Uzès

- Photo : Thierry Allard

C’était une idée, « née dans un petit restaurant d’Uzès », rappelle le président de la Communauté de communes du Pays d’Uzès, Fabrice Verdier, ce mercredi, qui devient réalité : un festival autour du seul en scène, à l’Ombrière, piloté par le comédien Patrick Timsit.

Habitant du territoire, impliqué dans le projet de l’Ombrière depuis le début, Patrick Timsit s’est très vite dit qu’avec un tel équipement, « il faut qu’on ait un rendez-vous, il faut prendre la mer quand on a un navire comme celui-là », lance-t-il lors de la conférence de presse de présentation de l’événement, ce mercredi après-midi à l’Ombrière.

Pour cet événement, le comédien a choisi « une idée proche de (lui) », à savoir le seul en scène, mais pas uniquement d’humour, « dans tous les domaines artistiques, la danse, la musique, le drame, la comédie », énumère-t-il. Ainsi est né « Uzès, seul en scène », un festival que tant le directeur artistique que la CCPU et la ville d’Uzès comptent installer chaque week-end du 8 mai comme un rendez-vous dans le paysage culturel.

Le festival s’ouvrira le 5 mai avec un Comedy-club de luxe avec Laura Domenge, Tristan Lucas, Pierre-Emmanuel Barré, Aymeric Lompret et Doully, « une programmation de qualité » commente Patrick Timsit, sachant que les humoristes présents ont prévu, dans la plus pure tradition américaine, de « (lui) tailler un costume sur-mesure à la fin, je leur ai dit d’être équipés ! »

Changement de registre complet le lendemain avec la danseuse de renommée internationale Marie-Claude Pietragalla, avec son spectacle « La femme qui danse », qui célèbre ses 40 ans sur scène. « L’idée est de diversifier, avec un spectacle fantastique, un nom rassembleur, qui va dans la qualité et l’esthétique qui correspond à Uzès », commente Patrick Timsit.

Qualité toujours, le 7 mai avec « Les Chatouilles », pièce d’Andréa Bescond lauréate du Molière 2016 du seul en scène, « un spectacle exceptionnel, sur un sujet grave, l’inceste, mais un rendez-vous exceptionnel », note Patrick Timsit. La soirée se poursuivra dans un autre registre, encore, avec la chanteuse Marianne James, pour son seul-en-scène « Tout est dans ma voix », « et sa pêche extraordinaire », ajoute Patrick Timsit, qui connaît bien la chanteuse pour avoir fait « Rabbi Jacob » avec elle.

Patrick Timsit veut rajouter à ce programme une masterclass animée par Abdel Samari d'Objectif Gard, ailleurs qu’à l’Ombrière, et parrainera un grand concours, « La Région a un incroyable talent », ouvert aux structures professionnalisantes du seul-en-scène, avec une résidence artistique à l’Ombrière à la clé.

Voilà pour ce qui est « le premier festival vraiment porté par l’Ombrière », souligne l’adjoint uzétien Franck Séropian, une salle qui a déjà trouvé son public : « Nous en sommes à 10 500 entrées entre janvier et fin novembre de cette année », souligne le vice-président de la CCPU, Christophe Gervais. Une performance, dans un contexte morose pour les salles de spectacle.

Alors les organisateurs de ce nouveau festival comptent bien attirer 2 000 à 2 500 spectateurs pour cette première édition, qui en appelle d’ores et déjà d’autres. En tout cas, les premiers partenariats, dont un avec la radio Rire et chansons négocié en pleine conférence de presse par Patrick Timsit, montrent déjà un engouement pour un événement dont Fabrice Verdier martèle qu’il ne sera « pas un one-shot ». La billetterie ouvrira d’ici la fin de l’année.

Thierry Allard

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