Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 06.02.2022 - corentin-migoule - 3 min  - vu 589 fois

LABEL "À Alès, la culture coule dans Cévennes", le nouveau slogan qui porte la candidature alésienne

La grande salle du Cratère pleine à craquer pour Julien Doré. (Photo Sophie Brunet / Dir.com / Alès Agglo) - Sophie BRUNET

Ce jeudi 3 février 2022, l’ouverture de l’appel à candidature pour la désignation de la deuxième capitale française de la culture, labellisée pour toute la durée de l’année 2024, a été lancée par la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. La ville d'Alès entend y participer avec un slogan fraîchement trouvé.

La désignation de Villeurbanne comme "capitale française de la culture" le 30 mars 2021 a donné des idées aux élus alésiens. Friand des labels et autres distinctions favorables à la ville d'Alès, Christophe Rivenq, qui entend faire de son slogan favori "Le temps d'Alès Agglomération est arrivé" une réalité, en a même fait l'une de ses priorités. C'est ce qu'il annonçait à demi-mots le 8 janvier dernier, au détour d'une conférence de presse annonçant l'arrivée en juin prochain d'un tout nouveau festival culturel (relire ici).

Ce qui aurait pu n'être qu'une envie passagère a fait en réalité l'objet d'une longue maturation. "On est venu me proposer il y a quatre/cinq mois le projet qui consiste à faire d'Alès la capitale de la culture. J'ai pris un peu de recul en prenant le temps d'écouter les acteurs culturels de la ville. J'ai alors pris conscience qu'on avait une carte à jouer", justifie le premier adjoint de la capitale cévenole.

Réflexion faite, il a su apprécier le caractère "légitime" de la démarche : "Aujourd'hui, indéniablement, Alès est le pôle culturel du Gard. Sur l'Agglo, ce sont plus de 1 200 entreprises qui travaillent autour des métiers de la culture, ce qui représente 1 600 emplois directs et indirects." Pour étayer davantage son propos, Christophe Rivenq n'a pas oublié de brandir les atouts culturels de la ville d'Alès, citant pêle-mêle le Cratère qui va être rénové, la médiathèque qui vient de l'être, les arènes pour les Fous chantants, et la Verrerie, entre autres.

Résultat en décembre prochain

Si ces équipements sont autant de bonnes raisons de croire que la candidature alésienne a des chances d'aboutir, leur unique présence ne suffit pas à les rendre optimales. Ainsi, le président de l'Agglo s'est échiné à "chercher un angle d'attaque qui nous différencie" et pense l'avoir trouvé avec l'association des arts et des sciences. "Ce qui fait notre particularité, c'est la culture ingénieuse cévenole. Il y a évidemment la Mine témoin et le musée minéralogique. Mais on est aussi la seule "Porte des étoiles". Ce lien entre ciel et terre induit inévitablement une passerelle entre sciences et culture", croit ardemment le quinquagénaire.

Dans ce contexte, il se dit "assez fier" du slogan imaginé par ses équipes afin de porter la candidature alésienne en vue d'obtenir le label de "capitale française de la culture". Ce sera "À Alès, la culture coule dans Cévennes". Un jeu de mot avec "veines" qui fait référence aux cours d'eau cévenols et qui induit "une forme d'irrigation du territoire".

"C'est une superbe aventure ! Je ne dis pas qu'on va gagner dès la première année, mais on a beaucoup d'atouts", conclut Christophe Rivenq. Distinguant tous les deux ans le projet culturel d’une commune de 20 000 à 200 000 habitants, le label convoité par les élus alésiens, piloté par le ministère de la Culture, est attribué en fonction de plusieurs critères dont le caractère innovant du projet, la participation des habitants et l'accessibilité à l'égard des personnes en situation de handicap. Si les présélections interviendront à la fin du mois de juin, l'audition des villes retenues aura lieu au mois de novembre. L'annonce de la ville lauréate s'effectuera au début du mois de décembre 2022.

Corentin Migoule

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