C’est une oeuvre monumentale, qui couvre tous les murs de la chapelle et le sol, où la faune et la flore se déploient, où les formes se font réalistes ou oniriques. Bienvenue dans la « Chapelle botanique » de l’artiste niçois Quentin Spohn, fruit de huit semaines de résidence artistique. « Je ne connaissais pas cet espace, c’est un ancien lieu religieux et pour moi c’est spécial de conduire un projet ici, c’est inspirant », commence l’artiste au moment de dévoiler son travail.
Très vite, il se décide à « confronter les spécificités architecturales avec le patrimoine naturel du territoire », et se rend au Jardin médiéval d’Uzès pour se constituer une base d’images de la flore locale. Puis il se lance dans « un projet de dessin immersif, sans esquisse préalable, c’est un projet qui petit à petit se laisse découvrir, un monde qui se déploie », décrit Quentin Spohn.
Un monde qui refuse de choisir entre rêve et réalité, où des références au jeu-vidéo côtoient du baroque, « une aventure picturale », résume l’artiste, qui travaille au crayon à papier tout ce qu’il y a de plus basique. Un outil banal pour une oeuvre qui, elle, vaut le détour.
À découvrir jusqu’au 29 novembre à la chapelle de la médiathèque d’Uzès. Entrée libre aux horaires d’ouverture.