Publié il y a 3 h - Mise à jour le 11.10.2025 - Thierry Allard - 1 min  - vu 36 fois

VILLENEUVE-LÈS-AVIGNON Deux artistes burkinabés à l’honneur à la Tour Philippe-le-Bel

Abou Sidibé et Segson exposent leurs oeuvres à la Tour Philippe-le-Bel ce week-end

- Thierry Allard

La 9e édition de Burkin’Arts, qui valorise l’art contemporain burkinabé sous toutes ses formes, se tient ce week-end à Villeneuve et ses alentours, organisé par le centre culturel et social Tôtout’Arts. À cette occasion, une exposition des sculptures d’Abu Sidibé et des peintures de Segson, deux artistes burkinabés, est proposée jusqu’à demain soir à la Tour Philippe-le-Bel.

Abou Sidibé est sculpteur à Ouagadougou. Passé par l’école des Beaux-Arts d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, il travaille « sur le mélange des matériaux, des objets, pour dire comment la différence est un apport pour nous », explique-t-il. Ses sculptures, mélanges de bois et d’acier, sont accompagnées d’épuisettes bardées d'objets en tous genres, conçues comme « un regard sur la société de consommation », dit-il. Déjà passé par Villeneuve pour une précédente édition de Burkin’Arts, il expose aussi ailleurs en France, aux États-Unis et bientôt en Allemagne.

Abou Sidibé et Segson exposent leurs oeuvres à la Tour Philippe-le-Bel ce week-end • Thierry Allard

À ses côtés, on retrouve le peintre Segson, lui aussi originaire de Ouagadougou. Ses tableaux sont des scènes de vies colorées. « Je travaille beaucoup sur la couleur car le monde actuel est très malade, on a besoin de joie de vivre, la couleur nourrit l’âme, donne de l’espoir », affirme-t-il. Les sourires sur les personnages de ses peintures sont dans cette même veine. Une série de « paysages futuristes » mêle le côté traditionnel à la modernité, mais font toujours figurer un baobab, « symbole de la sagesse africaine », précise-t-il. Sauf dans un de ces paysages, ce qui pose une question : « Que va-t-on devenir sans baobab dans le futur ? » 

Ce samedi matin, lors du vernissage de l'exposition • Thierry Allard

Cette exposition se tient dans le cadre du festival Burkin’Arts, qui promeut « la rencontre et le partage à travers les cultures », rappelle Nathalie Duval, la présidente de Tôtout’Arts, avant de saluer les 14 bénévoles du centre culturel et social qui organisent l’événement.

Burkin’Arts se poursuit ce week-end, le programme est ici.

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