La convention signée ce lundi permet la reconversion d’un site militaire. « Une partie, qui appartenait à l'armée, a été transférée à une autre administration qui est le ministère de l'Intérieur. Le but est désormais de séparer les réseaux pour créer des entreprises indépendantes. Jusqu’à présent, les réseaux étaient communs et c’est le ministère des Armées qui mettait à disposition ses installations pour les autres ministères. Ce n’est pas notre vocation et nous revenons à une situation normale », explique Frédéric Guivar'ch, l’ingénieur général de 2ᵉ classe, directeur du Service d’infrastructure de la Défense Sud-Est.
La partie en question n’est plus utilisée par l’armée et elle pourrait profiter au développement économique. « La zone aéroportuaire est une zone à vocation aussi industrielle. Il y a la partie passagers, c'est une des parties importantes du projet, mais il y a surtout la partie industrielle qui va être amenée à se développer. Des hangars vont nous permettre d'avoir de l'industrie pour monter des avions, et puis il y a un projet par rapport aux feux de forêt et aux avions bombardiers d'eau. Tous les Canadairs français sont sur la base de la Sécurité civile de Nîmes et nous sommes amenés à les remplacer car ils sont très vieillissants. Il y a un marché à venir et on voudrait avoir notre place pour le montage d’avion », souligne Olivier Fabregoul, le vice-président de Nîmes métropole, délégué au Développement économique, au marketing territorial et aux relations extérieures. Cette convention offre la possibilité d'avoir 12 hangars en bord de piste et le décroisement des réseaux se prolongera jusqu’en 2028.