Publié il y a 1 h - Mise à jour le 13.11.2025 - AS - 2 min  - vu 57 fois

NÎMES Météo France répertorie la Ville parmi les 47 îlots de chaleur urbain (ICU) de France

canicule
Photo Ville de Nîmes

Dans la capitale du Gard, l’ICU maximal après une journée d’été fortement ensoleillée atteint 3,1 °C...

Météo-France publie 47 cartes d’îlots de chaleur urbain (ICU), réparties sur l’ensemble de l’Hexagone. Elles décrivent l’intensité de la surchauffe urbaine à une échelle locale. Une information précieuse pour les collectivités et les acteurs de l’aménagement qui souhaitent élaborer des politiques d’adaptation au changement climatique. Notamment dans le cadre des municipales.

Les cartes publiées par Météo-France sont issues du projet de recherche MApUCE (Modélisation appliquée et urbanisme climatique énergétique), piloté par son Centre national de recherches météorologiques (Météo-France/CNRS). Elles ont été élaborées à partir d’une modélisation physique détaillée, combinant données météorologiques, occupation du sol et caractéristiques urbaines. Elles offrent une vision fine du phénomène d’îlot de chaleur urbain (résolution de 250 mètres) et contribuent à une meilleure connaissance du climat en milieu urbain.

Elles mettent en évidence les différences de température entre les villes et leurs périphéries rurales, pouvant atteindre jusqu’à +6,4 °C à Paris, +5,6 °C à Grenoble ou +4,6 °C à Lyon. Ces valeurs correspondent à l’îlot de chaleur urbain maximal observé après une journée d’été fortement ensoleillée, sachant que l’intensité de l’ICU peut être amplifiée lors d’épisodes caniculaires.

Météo-France a choisi Nîmes et ses environs dans les 47 îlots de chaleur urbain répertoriés. Dans la capitale du Gard, l’ICU maximal après une journée d’été fortement ensoleillée atteint 3,1 °C, ce qui signifie que la température nocturne en ville peut dépasser de 3,1 °C celle de la campagne alentour.

Qu’est-ce que l’îlot de chaleur urbain ? Dans un environnement urbain, les matériaux des bâtiments et des surfaces urbaines emmagasinent l’énergie solaire le jour et la restituent à l’atmosphère urbaine une fois le soleil couché. L’air au-dessus de la ville se refroidit ainsi moins qu’à la campagne, générant un « îlot de chaleur urbain » (ICU). Ce phénomène, essentiellement nocturne, correspond donc à un écart de température entre une agglomération et les zones moins urbanisées aux alentours.

Il vous reste 80% de l'article à lire.

Pour continuer à découvrir l'actualité d'Objectif Gard, abonnez-vous !

Votre abonnement papier et numérique
à partir de 69€ pour 1 an :

  • Votre magazine en version papier et numérique chaque quinzaine dans votre boite aux lettres et en ligne
  • Un accès illimité aux articles exclusifs sur objectifgard.com
AS

Environnement

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio