Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.04.2023 - B.DLC - 1 min  - vu 2923 fois

ASSISES Assassinat : la victime encore en vie... lorsqu'elle a été brûlée

Un homme brûlé vivant sur fond de trafic de stupéfiants

La cour d'assises du Gard juge trois hommes à partir de ce lundi matin, concernant une exécution sur fond de trafic de stupéfiants. 

Dans la nuit du 19 au 20 avril 2020, vers minuit, plusieurs détonations résonnent au village de Pouzhilac. Le lendemain matinn un promeneur découvre un corps dans ce même village. Le lien est établi entre les coups de feu et cette macabre découverte. Les autorités sont appelées, et la piste criminelle ne fait aucun doute. 

La victime, rapidement identifiée, serait un homme qui participe à un trafic de stupéfiants sur la commune de Bagnols-sur-Cèze. Il a été exécuté de trois balles dans le dos avant d'être brûlé alors qu'il était encore vivant, indique l'autopsie réalisée à l'institut médico-légal du CHU de Nîmes.

Un assassinat sur fond de drogue et de problèmes entre les responsables du réseau bagnolais, notamment une grosse dette d'argent. C'est cette hypothèse qui est privilégiée par la section de recherches de Nîmes qui va mettre un nom sur l'éventuelle main criminelle. Les enquêteurs arrêtent un homme, âgé de 30 ans, qui est renvoyé pour "assassinat" devant les jurés gardois.

Il est défendu par maître Nadia El Bouroumi. Un autre homme défendu par maître Cyril Malgras sera dans le box des accusés pour "complicité d'assassinat". Un troisième individu poursuivi pour avoir brûlé la voiture du crime est renvoyé devant les jurés gardois pour "destruction de bien par incendie". Il est défendu par le pénaliste nîmois Marc Roux. La famille de la victime est représentée par le bâtonnier Aoudia, tandis que l'accusation est portée par Régis Cayrol. Les débats débutent ce lundi matin.

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