Une semaine avant son rodéo sur la route, il avait reçu une notification du tribunal de Nîmes concernant une précédente condamnation pénale pour une "conduite sous stupéfiants". 

Mais ce 31 janvier 2023, ce conducteur âgé de 20 ans, va se faire à nouveau remarquer, et de quelle façon. Les gendarmes sont appelés dans un village près de Bagnols-sur-Cèze, pour un tapage nocturne. Des jeunes font la fête, le calme revient avec l'arrivée des militaires. Mais un peu plus tard dans la soirée les forces de l'ordre sont obligées de revenir car du bruit est encore signalé par les habitants. En revenant sur les lieux, les gendarmes croisent une Opel Astra qui déboule et refuse de s'arrêter. Dans le véhicule suspect, il n'y a que le jeune conducteur qui zigzague lorsqu'il aperçoit les militaires qui essaient de l'intercepter. Et la course-poursuite se déroule sur plusieurs kilomètres, avec un chauffard qui se filme là 167 km/h dans les petits axes routiers près de Saint-paulet-de-Caisson où la vitesse maximale autorisée est de 80 km/h.

Un conducteur qui finira par s'arrêter car il a un accident et il percute un bien public. "Heureusement que vous n'avez pas croisé quelqu'un d'autre sur la route, car à cette allure j'imagine les conséquences, estime la procureure. Un conducteur qui a pris conscience des faits, il suffit de lire la lettre envoyée."

Le prévenu, indique au tribunal qu'il était dans un période difficile de sa vie. "Il venait d'avoir une grande rupture amoureuse dans une relation toxique. Mais il faut prendre en compte ses efforts depuis, et ils sont nombreux. Il travaille, il s'est ressaisi, il a changé de vie " plaide son conseil Maître Jean-Faustin Kamdem... Des propos entendus par le tribunal qui a condamné ce jeune à un an de prison sous forme de bracelet électronique.