Deux hommes ont été écroués ce mercredi après-midi dans un dossier de stupéfiants concernant la cité Sabatot à Saint-Gilles. Des interpellations se sont déroulées lundi, après plusieurs semaines d'enquête des gendarmes de la compagnie de Nîmes. D'ailleurs le délai de prévention des infractions s'étale de début 2024 à ces derniers jours de février 2025. 

4 prévenus étaient présents ce mercredi après-midi en audience de comparution immédiate au tribunal judiciaire de Nîmes. Des mis en cause qui ont demandé et obtenu de droit un délai pour préparer leur défense. Une audience sur le fond se déroulera dans quelques semaines, en attendant les magistrats devaient dire aujourd'hui si les 4 "suspects" étaient placés en détention provisoire ou sous contrôle judiciaire. 

Deux ont été écroués ce mercredi 12 février, un aurait reconnu en procédure être le gérant du point de deal, l'autre avait déjà une dizaine des condamnations pénales sur son nom. 

Pour deux autres prévenus, des contrôles judiciaires ont été prononcés. C'est le cas notamment pour un père de famille qui était défendu par Maître Dounia Hamchouch. Un homme pour lequel le procureur avait réclamé la détention provisoire. Pour une jeune femme défendue par le bâtonnier Philippe Ramon de Tarascon c'est également un contrôle judiciaire qui a été décidée. "Une jeune femme qui n'a pas le profil des personnes habituées de ce box pour des affaires de stupéfiants," selon le pénaliste. En effet sa jeune cliente qui veut travailler dans les ressources humaines, est actuellement étudiant en BTS. "Elle travaille bien, elle est 4e dans une classe de 30". Une étudiante qui va pourvoir reprendre ses études dès demain en attendant de connaître dans quelques semaines son dégré d'implication dans ce dossier de trafic de stupéfiants...