D'accoutumé discret, le Parti socialiste alésien sort désormais de sa tanière à un moment charnière pour l'organisation. À un an des municipales, une période marquée par la passation d'écharpe entre Max Roustan et Christophe Rivenq et par le congrès du parti au niveau national, Basile Imbert et Christine Thomas affirment que "les compteurs repartent à zéro". "Je suis un bébé Roustan, je vais découvrir ce qu'est Alès sans lui. Et spoiler : Alès ne s'écroulera pas", lance Basile Imbert, le nouveau mandataire du parti dans le Gard.
"Des quartiers oubliés"
Le parti, "de nouveau clairement identifié et qui a retrouvé une place à Gauche et l'Assemblée nationale" appelle ainsi, au niveau local, à un "rassemblement de la Gauche et des Alésiens, le plus large possible. On peut faire davantage et s'inspirer de mieux, surtout en termes de démocratie participative et de propreté, avec des politiques publiques innovantes, notamment pour les études, afin de préserver nos jeunes." Tout en rappelant qu'"Alès fait partie des dix villes de France les plus pauvres en termes de revenus moyens et d'imposition", Christine Thomas estime que, "si vous restez en centre-ville, vous trouverez forcément que tout va pour le mieux, mais il y a aussi des quartiers oubliés, dont les habitants ne sont pas amenés à participer à la vie collective et la démocratie."
Une liste d'union en ligne de mire
Orphelin d'Arnaud Bord depuis le début d'année et éloigné du Printemps alésien pour des "différends sur la gouvernance", les socialistes alésiens se reconstruisent avec un projet en tête, mais appellent à une liste d'union en 2026. "La question ne se pose même pas à nos yeux. Nous ne voulons pas brûler les étapes, à ce jour, il n'y a pas de leader naturel. La Gauche alésienne ne se limite pas au Printemps alésien actuel."