Il est de ces espaces où règnent le sourire et la communion. L'Odyssey en fait partie. Ce bar à jeux, le premier sur Alès, a ouvert ses portes il y a deux mois au nord d'Alès pour apporter un vent de fraîcheur à la capitale cévenole avec ses quelque 150 références de jeux de société et trois téléviseurs aux multiples consoles.
Enfants, familles, étudiants et retraités s'y retrouvent autour de classiques comme Burger Quiz, Uno, Les aventuriers du rail, Skyjo, Loup Garou ou Blanc Manger coco, mais aussi manettes de XBOX Series, PS5 et Switch 1 à la main, devant les univers Mario et Mortal Kombat : "On propose un évènement presque chaque soir autour des jeux vidéos ou de société. Les week-ends affichent déjà quasi tous complets, surtout pour les jeux avec un animateur en maître du jeu, comme le Loup Garou ou les 'Murder Party', ajoute Emmanuel Bonnet, cogérant de la structure. On est là pour accompagner et proposer, mais chacun est libre de choisir. Les gens aiment découvrir des nouveaux jeux, comme les derniers "Oh mon Dieu!" ou 'Here to slay'."
Un espace nouveau et de mixité
Un lieu intergénérationnel ou chacun peut trouver son compte, d'autant plus que "pour jouer, il suffit de consommer" : "On a déjà des groupes de fidèles qui se sont formés et se retrouvent alors qu’ils ne se connaissaient pas auparavant. Les gens n’étaient pas habitués à ce genre de lieu sur Alès. Soit ils jouaient dans leur coin, soit ils allaient au bar", détaille Yones Bouchenna.
L'Alésien de naissance, ancien de l’industrie et de la fonderie de Tamaris, a voulu "apporter un renouveau à la ville" après avoir géré l'ancienne boutique Level Games, rue d’Avéjan. C'est là que les deux associés de 36 ans se sont rencontrés et où l'idée du bar à jeux a émergé, avec l'idée de "mixer les univers du jeu et de la restauration", dont est issu Emmanuel Bonnet.
Depuis, entre les recherches de prêt et de local, "ce fut une véritable odyssée" pour les deux associés, fans de mythologie grecque et d'Ulysse 31, qui ont donc choisi ce nom. Un concept qu'ils sont les premiers à faire naître à Alès, grâce au soutien d'Alès Myriapolis et de la pépinière d’entreprises Léo Lagrange.