Publié il y a 1 an - Mise à jour le 21.12.2022 - François Desmeures - 2 min  - vu 1540 fois

SAUMANE Le collectif des parents de l'Esat La Pradelle prend la parole sur Internet

Une partie des bâtiments de l'Esat de La Pradelle, sur la commune de Saumane

- photo François Desmeures

Les parents des résidents de l'Esat La Pradelle, qui dépend de Sésame autisme, documentent désormais leurs craintes sur Internet. Le collectif a également rencontré le député Michel Sala, qui dit rester vigilant. 

Une partie des bâtiments de l'Esat de La Pradelle, sur la commune de Saumane • photo François Desmeures

Toujours inquiets de la destination que prendront leurs enfants, travailleurs atteints de troubles du spectre autistique, le collectif de parents vigilants des résidents de l'Esat La Pradelle, a mis les mains dans le numérique. Avec l'ambition de créer un fond documentaire sur les étapes de transformation de l'Établissement et service d'aide par le travail (Esat), ils ont mis en ligne un blog qui raconte la genèse de l'association, sa fonction et les raisons de leur attachement à l'Esat de la Pradelle (*).

Ils y livrent également les dernières actualités sur les démarches qu'ils effectuent pour sensibiliser à leur combat pour conserver le nombre de places et les ateliers de l'Esat, alors que des évaluations de leurs enfants doivent avoir lieu en début d'année pour s'assurer de leur capacité à travailler (relire ici). 

Au cours de l'automne, le collectif a ainsi écrit à la préfète du Gard et à la sous-préfète du Vigan, qui lui ont assuré vouloir rencontrer, notamment, l'agence régionale de santé (ARS). Une démarche qu'a effectué le député de la circonscription, Michel Sala, qui a aussi pu s'entretenir avec Cédric Vareilhes, directeur général de Sésame autisme depuis le mois de juillet.

Dans un courrier adressé au collectif, le député Nupes résume ces entretiens : "La direction de Sésame Autisme m’a assuré que tous les travailleurs aptes ou
partiellement aptes au travail resteront sur le site de Saumane. L’ARS assure prendre en compte les besoins des résidents qui ne seraient plus en situation de travail et nous indique ne pas avoir de problème de financement des
places ESAT à l’identique de ce qui existe aujourd’hui"
, précise le député. 

"Lors de ces entretiens, j'ai rappelé qu’il est indispensable que la direction entende qu’il faut associer réellement les parents, les travailleurs et les accompagnants dans ce processus de transformation de l’activité en mettant en place une réelle concertation", poursuit Michel Sala. Et ce alors que le collectif de parents a réclamé un report des évaluations de quelques mois, afin que celles-ci aient lieu dans un Esat aux ateliers sécurisés. 

Constatant, à la suite de la réunion avec la direction du 28 octobre, que le dialogue "se rétablit timidement", le collectif continue de réclamer le maintien de tous les ateliers de l'ESAT et des 37 places de travailleurs et l'ouverture de nouvelles structures pour "les travailleurs fatigués ou vieillissants". Il a récemment reçu le soutien de l'association Rencontres internationales de l'autisme (RIAU).

* https://www.collactif-parents.fr

François Desmeures

Alès-Cévennes

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