Publié il y a 8 mois - Mise à jour le 15.02.2024 - Thierry Allard - 2 min  - vu 308 fois

BAGNOLS/CÈZE Victor Vazeille a projeté son film à la médiathèque

Victor Vazeille à l'issue de la projection de son film "Poppy", mardi à Bagnols

- Photo : Thierry Allard

La salle de la médiathèque de Bagnols était plus que comble ce mardi en début d’après-midi pour la projection de « Poppy », film d’animation de Victor Vazeille, jeune homme de 23 ans atteint de troubles autistiques. L’aboutissement d’un beau projet participatif.

« Je suis très content », lance le jeune homme à l’issue de la projection de « Poppy » dans le cadre d’un cycle sur les films d’animation à la médiathèque Léon-Alègre, film qu’il a entièrement scénarisé et dessiné. Le jeune résident du foyer de vie des Agarrus, une structure de l’Unapei 30 située à Bagnols, passionné de dessins et de super-héros, a inventé tous les personnages de son film, car « Batman et Spiderman étaient déjà pris », sourit-il.

Il a pu compter sur Bernard Palacios, réalisateur de films d’animation et membre de l’association La Fabrique, à Saint-Laurent-le-Minier, pour animer ses nombreuses planches de dessins. Il a aussi pu compter sur de nombreux donateurs : si Victor a mis de sa poche et que l’Unapei 30 a aussi aidé, plus de 3 000 euros sur les 5 000 euros nécessaires à l’aboutissement du film ont été collectés lors d’une campagne de dons. Un bel élan qui a permis à Victor de mener à bien son projet.

Il faut dire que le jeune homme était très motivé. « Avoir un résident aussi motivé pour un projet, c’est assez rare », souligne Adeline Dupin, psychologue du foyer de vie des Agarrus. Victor avait appris la technique lors d’un atelier à l’Institut médico-éducatif des Violettes, où Bernard Palacios était venu. L’idée de réaliser son film a alors germé, et avant Bagnols, « Poppy » a été présenté au Festival du court-métrage de Saint-Laurent-le-Minier, où il a obtenu l’étoile d’or. Désormais, l’idée est de le diffuser plus largement. Et Victor ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisqu’il l’affirme : « il y aura une suite, bien sûr ! »

Thierry Allard

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