Thierry Bory, le président d’Éco Déchets, le prestataire, s’y était justifié en énumérant un certain nombre de raisons à la situation connue en janvier. Parmi ces justifications, il accusait « le prestataire précédent (Veolia, ndlr) » de ne pas avoir « collecté certaines tonnes de déchets sans nous informer, ce qui fait qu’on se retrouve à courir après ces tonnages, même si nous avons mis trop de temps à réagir. » Dans un communiqué, Veolia se défend.

« Cette affirmation est totalement fausse », dit Veolia, qui affirme que « les problèmes actuels de collecte ne sont en aucun cas de notre fait. » Et Veolia de dérouler à son tour une série d’éléments pour appuyer sa position : « les plaintes actuelles sont généralisées à l’ensemble périmètre du Grand Avignon, bien au-delà du simple secteur du SMICTOM Rhône Garrigues sur lequel nous exercions notre mission de service public », commence Veolia. L’ancien opérateur de la collecte des déchets du territoire affirme ensuite que « les relevés de données issus des contrôles de tournées du 31 décembre dernier ne montrent pas de dysfonctionnement pouvant remettre en cause tout ou partie de nos prestations. »

Veolia dit aussi avoir « agi activement auprès de (ses) ex-collaborateurs pour optimiser le nombre de transferts de ces salariés chez le nouvel attributaire du marché, garantissant ainsi, pour le repreneur, le maintien des compétences sur le terrain. » Et dans la même veine, Veolia affirme qu’« afin de favoriser le maintien dans l’emploi de nos ex-salariés et de faciliter l'installation du repreneur sur le périmètre du Grand Avignon, nous l’avons mis en relation avec notre ex-bailleur pour conduire à la reprise de notre propre agence dès le démarrage de son contrat, et ce, dès le 1er janvier dernier. »

Veolia conclut en affirmant, « en tant que leader mondial dans le domaine de la gestion des déchets », avoir « tenu (ses) engagement jusqu’au terme de (son) contrat » concernant la collecte des déchets du SMICTOM Rhône-Garrigues.