Lundi dernier, 313 élèves ont fait leur rentrée à l’école Henri-Serment, encadrés par 15 enseignants répartis dans 13 classes, dont quatre en maternelle et neuf en élémentaire. L’établissement a, comme l’école Philippe-Lamour, connu une fermeture de classe en maternelle, conséquence directe de la baisse de la natalité observée à Bellegarde. « Il y a dix ans, nous enregistrions environ 100 naissances par an. Aujourd’hui, nous sommes tombés à une moyenne de 70 », indique Juan Martinez, maire de Bellegarde.

Cette année, dans cette école, 17 élèves bénéficient d’un accompagnement personnalisé grâce à la mobilisation de six AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap). En complément la commune prend en charge ces accompagnements également sur le temps périscolaire. Par ailleurs, l’accueil périscolaire, entièrement gratuit, concerne quotidiennement près de 200 élèves. Sur le plan pédagogique, les évaluations nationales du CP au CM2, à l’écrit et à l’oral, se dérouleront dès la semaine prochaine. "Elles permettent de mieux adapter les enseignements aux besoins des élèves", souligne Aurore Mielvaque, la directrice de l'école. 

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Pour rappel, le toit de cette école, de même qu'à Baptiste-Bonnet et Philippe-Lamour sont couverts de panneaux photovoltaïques, représentant une puissance installée de plus de 300 kW crête. Un investissement de 413 000 € TTC qui devrait rapidement porter ses fruits sur le plan économique avec un retour sur investissement estimé entre trois et quatre ans.

Dans ce même quartier, tout prêt de l'établissement Henri-Serment, déjà voisin du collège Federico Garcia Lorca, ouvrira en début d'année 2026, une deuxième crèche municipale de 45 berceaux, baptisée Les Petits Bidous. "Cette ouverture s’accompagnera du recrutement de 15 agents", indique le maire.