FESTIVAL DE NÎMES RnB, dancehall, reggae, shatta… Merci Franglish et Kalash !

Kalash dans les arènes de Nîmes
- Coralie MollaretCombo gagnant ce dimanche soir au festival de Nîmes, avec Franglish et Kalash à l’affiche. Malgré la pluie, Kalash, acclamé par le public, a poursuivi le show.
Le festival de Nîmes aura été éclectique cette année, avec à l’affiche, ce dimanche soir, deux têtes artistes à la fois différents et complémentaires : Franglish et Kalash. En première partie, le chanteur de RnB parisien a débarqué sur scène en enchaînant ses plus grands tubes : My Salsa, Django ou encore Boucan.
Accompagné de son DJ, Rudeboy, et de ses danseuses et danseurs, le concert s’est transformé en véritable show, avec même une démonstration de stepping et de haka. À la fois chanteur et danseur, Franglish, s’est présenté comme un artiste complet. Un régal ! Il aura aussi suscité la curiosité des spectateurs proches de la scène avec son jean, arborant un portrait de Martin Luther King ou du Congo-Kinshasa, son pays d’origine.
Le « king » Kalash
Pour sa première dans les arènes de Nîmes, Kalash a fait une entrée fracassante sur Independent Gyal, un classique pour les amateurs de dancehall, suivi de Free Me. Des paroles en créole que la foule n’a pas hésité à chanter à tue-tête ! À 37 ans, l’artiste martiniquais, actif depuis plus de vingt ans, a offert un répertoire varié dans lequel tous ont pu apprécier sa puissance vocale, aussi à l’aise dans les aigus que dans les graves. « Vous allez comprendre pourquoi je m’appelle Kalash... », a lancé l’artiste avant de débiter un torrent de mots… Un autre régal !
Torrent aussi sur les arènes avec une averse en plein milieu du show. Acclamé par le public, l’artiste est remonté sur les planches pour terminer son concert. Celui qui a contribué à révéler l’artiste Maureen n’a pas résisté à offrir au public leur titre commun, Laptop.
S’en est suivi de So Coman. Les titres Moments gâchés en duo avec Satori et Tombolo ont apporté une touche plus romantique, avant de replonger dans des sonorités plus « ghetto » avec Mwaka Moon ou Bando.
Ce dimanche permet définitivement au festival de Nîmes d’afficher une kyrielle d’artistes parlant au plus grand nombre. Il permet aussi de découvrir ou de redécouvrir des musiques qui font danser les jeunes et moins jeunes. En clair, une belle illustration de ce que la musique peut offrir : un moment d’unité dans la diversité, à l’image de notre pays.