Publié il y a 1 h - Mise à jour le 13.11.2025 - Coralie Mollaret - 3 min  - vu 58 fois

MUNICIPALES À Nîmes, les propositions de Julien Plantier vues par… Franck Proust

Franck Proust, président de Nîmes métropole et candidat LR aux municipales de Nîmes

Franck Proust, président de Nîmes métropole et candidat LR aux municipales de Nîmes 

- Coralie Mollaret

C’est entouré de son frère et de sa fille que le candidat LR aux municipales a fait un point d’étape sur sa campagne. S’il n’a pas fait de grandes annonces, Franck Proust est revenu sur le « deal » qu’il propose au candidat de Nîmes Avenir, Julien Plantier, tout en commentant ses premières propositions.

Huit mois après l’annonce officielle de sa candidature, Franck Proust reprend la parole, lançant officiellement sa campagne. Derrière son nouveau slogan « Tout Nîmes », signé par le communicant Olivier Jalaguier, l’héritier désigné de Jean-Paul Fournier a organisé une conférence de presse à la Table du 2. Cette fois, pas d’allié politique. Juste lui et une partie de sa famille : son frère James et sa fille Laura. Le candidat « libre et déterminé » démarre d’emblée par une pique adressée à ses adversaires politiques : « Pendant qu’ils étaient dans la campagne, j’étais sur le terrain à travailler. » 

« Julien Plantier ne sera jamais un adversaire »

À cinq mois des Municipales, la droite a fort à faire pour conserver la mairie après quatre mandats de Jean-Paul Fournier. Éclatée entre plusieurs candidatures, dont celle de l’ex-premier adjoint Julien Plantier et de l’opposante Renaissance Valérie Rouverand, le risque de défaite est grand. D’autant que la gauche profite d’une dynamique d’union et que le RN semble plus fort que jamais avec l’élection récente de deux députés. Sur le RN, Franck Proust évacue rapidement la question : « Un saut dans le vide que les électeurs ne souhaiteraient pas. » À l’endroit de Julien Plantier en revanche, le ton est moins catégorique : « Il ne sera jamais un adversaire. Il sait ce que je lui ai reproché (…) Je lui ai tendu la main, c’est normal, je suis son aîné. Je lui ai fait des propositions valorisantes. »

Lesquelles ? L’édile ne dévoile pas grand-chose, sauf peut-être : « Je ne ferai qu’un seul mandat qui durera sept ans. » Traduisez : Julien Plantier, 40 ans, pourra prendre la suite. D’ailleurs, il déclare : « Je conduirai une équipe opérationnelle qui pourra prendre la relève. Je ne suis pas adepte de l’expression “après moi, le déluge”. Une nouvelle génération sera amenée à écrire les plus belles pages de Nîmes. » Une manière de se démarquer (sans le dire) de Jean-Paul Fournier. Autre annonce : l’union avec Julien Plantier devra se faire « avant la fin du mois ». Le cas échéant, le premier tour, le 15 mars, fera office de « primaire » : « Celui qui arrivera deuxième s’engagera à soutenir l’autre. Par contre, il n’y aura pas de fusion de liste. Quand on part avec une équipe, on arrive avec la même équipe. »

Dans une lettre aux Nîmois, Franck Proust avait déjà dévoilé son slogan de campagne « Tout Nîmes »
Dans une lettre aux Nîmois, Franck Proust avait déjà dévoilé son slogan de campagne « Tout Nîmes »  • Coralie Mollaret

Concernant le programme ou la présentation de la liste, Franck Proust a renvoyé l’exercice à décembre et janvier. Le sortant a simplement annoncé : « Il n’y aura pas d’adjoint à la sécurité. C’est le maire qui assumera cette fonction. Je veux recréer le succès du couple maire-préfet pendant la crise sanitaire. » Et de tacler, sans le citer, Julien Plantier, qui affiche comme priorité sa lutte contre les épiceries de nuit : « Il ne faut pas raconter n’importe quoi, on est en France, pas dans un pays stalinien. On ne peut pas créer une foncière pour préempter les commerces… Sinon, vous plombez le budget de la ville. » Sur la fiscalité, là aussi, Franck Proust critique : « Certains confondent 6 points et 6 %… Moi, je ne m’engagerai pas sur une diminution théorique, même si je ferai tout pour la baisser. »

« Être maire, ça ne s’improvise pas »

Comme un professeur, Franck Proust, 62 ans dont 30 passées en politique, poursuit ses commentaires sur la proposition de mutuelle communale portée là aussi par Julien Plantier : « Si nous sommes élus, nous le ferons. Mais aujourd’hui, 55 % des médecins à Nîmes seront bientôt à la retraite. Si on a une mutuelle, mais pas de médecins, comment l’utiliser ? » Ce mercredi, Franck Proust a voulu finalement marteler un message : « J’ai l’expérience, l’expertise des dossiers et un réseau. Derrière ma candidature, c’est la stabilité avec un nouveau souffle. Être maire, ça ne s’improvise pas. »

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