Publié il y a 9 mois - Mise à jour le 31.12.2023 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 680 fois

NÎMES La Ville récompensée pour sa gestion des espaces verts

L'écopâturage se fait même à Nîmes au Bois des noyers (Photo Nîmes Metropole).

Déjà engagée dans la démarche « zéro phyto », la Ville de Nîmes répond désormais aux exigences renforcées en matière environnementale de la charte régionale « Engagé pour le végétal » de Fredon Occitanie, organisme de surveillance sanitaire.

Balade aux jardins de la fontaine (Photo Noémie Meger)

Nîmes obtient le niveau 2, et devient, via ce classement, lauréate « 2 grenouilles ». Une reconnaissance de la gestion vertueuse de ses espaces verts.

« Nous sommes très fiers de cette distinction qui met à l'honneur tout le travail réalisé pour nos espaces verts, parcs et jardins. Au-delà de l’amélioration du cadre de vie des habitants, nous prenons soin du vivant avec la réduction drastique des produits phytosanitaires », explique Chantal May, adjointe déléguée à la végétalisation, aux parcs et jardins et aux jardins partagés.

L’objectif est de tendre vers une approche globale et intégrée de la gestion des espaces, plus écologique et plus pérenne. La charte « Engagé pour le végétal » propose un cadre technique et méthodologique pour une mise en œuvre de pratiques adaptées à la conservation du patrimoine végétal existant, à la végétalisation et la gestion écologique des espaces (gestion économe de l’eau, non artificialisation et désartificialisation, réduction et valorisation des déchets verts, biodiversité, bonnes pratiques de gestion et d’aménagement paysagers…).

Chantal May
Chantal May, adjointe à la ville de Nîmes. • Sacha Virga

Cette charte présente trois niveaux de progression imagés par une, deux ou trois grenouilles. Articulée autour de 12 engagements, elle a pour objectif de protéger la santé publique et l’environnement (milieux aquatiques, biodiversité...) grâce à l’accompagnement technique des collectivités territoriales, à la promotion de bonnes pratiques d’entretien du patrimoine végétal, et à la promotion de la végétalisation de l’espace public, comme alternative à l’usage des pesticides.

La Ville de Nîmes a reçu la deuxième grenouille, soit le niveau 2, en 2023. Ce qui concrètement signifie qu’elle doit produire des bilans annuels réalisés pour évaluer l’évolution de la démarche et transmis à la Fredon pour le suivi.

En ayant atteint le niveau 2 de cette charte, la Ville témoigne de sa politique proactive en matière de gestion vertueuse des espaces verts et terrains engazonnés, pour lesquels seuls des engrais organiques sont utilisés. Les cimetières sont passés en gestion zéro phyto, depuis l'été 2019, avec une augmentation des surfaces enherbées.

L'écopâturage se fait même à Nîmes au Bois des noyers (Photo Nîmes Metropole).

La Ville s’inscrit également dans des bonnes pratiques de plantations et un choix de végétaux adaptés et diversifiés. Les plantations réalisées à l’occasion de la Forêt des enfants permettent de choisir des essences et des variétés adaptées au sol et au site. Ces arbres sont arrosés de façon raisonnée sur les trois premières années, un paillage organique est installé à la base de ces plantations.

La gestion de la ressource en eau est optimisée avec l’objectif zéro arrosage superflu qui permet une optimisation des installations pour la préservation de la ressource en eau. Les sites bénéficient d’une gestion centralisée de l'arrosage sur 40 hectares de gazons, prairies, arbustes, massifs et 2 116 arbres.

Une attention particulière est portée à la préservation de la biodiversité par une gestion différenciée et écologique des espaces, des plans de gestion spécifiques sur les espaces naturels et sur les espaces verts, une définition de zones de fauches tardives et des zones refuges.

Enfin, un des piliers du dispositif est également l’information et la formation des équipes : 12 formations sont élaborées en interne pour les agents « Référents biodiversité », dans les équipes de jardiniers sur des thématiques précises telles que, les chauves-souris, les oiseaux, les zones humides, les papillons diurnes, ou encore les espèces exotiques envahissantes.

Anthony Maurin

Nîmes

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