Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 09.12.2023 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 421 fois

NÎMES 100 ans, 100 marathons et autant de belles histoires

Les coureurs repartaient dans la foulée... (Photo Anthony Maurin).

Une longue route pour une belle cause : l’Impe et les équipes de son groupe (Centaurus) font preuve d’union dans l’épreuve.

Les coureurs de l'étape nîmoise (Photo Anthony Maurin).

Nîmes peut s’enorgueillir de quelques bricoles dont l’Impé fait partie. Emblème du savoir-vivre et du goût français, l’hôtel Imperator Maison Albar est au pinacle de l’étendard français quand on parle d’hôtellerie de luxe. Dans un écrin verdoyant et entre la Maison Carrée et les Jardins de la Fontaine, l’établissement offre une vision de la cité des Antonin un brin faussée, mais diablement belle !

En y allant, pas forcément pour y dormir ou y déguster un menu deux étoiles, vous marchez dans les pas d'Ernest Hemingway, d'Ava Gardner, de Pablo Picasso, d'El Cordobes... Autant de personnages fabuleux qui ont autrefois occupé ces lieux. Vous pouvez vous y présenter à votre tour pour y manger à la brasserie ou encore plus simplement pour aller y prendre un café ou un apéritif.

Les coureurs repartaient dans la foulée... (Photo Anthony Maurin).

Début 2023, la famille Albar, qui a fondé le groupe Centaurus auquel appartient la collection Maison Albar Hotels, célébrait ses 100 ans d’histoire hotellière. Elle en profitait pour lancer à ses collaborateurs un grand défi solidaire en vue de la construction d’une école hôtelière en Côte d’Ivoire.

L’idée était de parcourir l’équivalent de 100 marathons, durant 100 jours pour relier l’ensemble des destinations où le groupe Centaurus est implanté. L’aventure se clôturait pour l’année en cours à Nîmes par l’arrivée de l’équipe de coureurs. Nîmes l’hôtel Imperator faisait forcément partie de la boucle.

Constance, Maxime, Andrea, Pierrick (le champion), Laura, Héloïse, Rachel, Monia, Rémus, Jules mais aussi, pour montrer l’exemple sur les 15 derniers kilomètres, le directeur nîmois de l’Impé, Jérôme Montanème. « Oui ! Il a fait les 15 km, incroyable, au téléphone ! Et sans les oreillettes… » À en croire l’intéressé, il les avait simplement oubliées !

« Nous courrons depuis lundi matin, nous avons fait 142 km reliant Perpignan à Nîmes. Mais nous avions commencé en janvier en commençant par Paris. Nous sommes allés à Rome, Porto et Bruxelles avant de revenir en France », détaillent les coureurs. Un kilomètre parcouru vaut un euro. Ils en sont à plus de 8 400 sans compter l’étape nîmoise qui n’est pas la dernière puisqu’en avril prochain, il faudra relier Nîmes à Nice pour inaugurer le nouvel établissement du groupe (Victoria) sur la Côte d’Azur.

« Sportivement on a pu se découvrir, se tester, faire connaissance car nous ne connaissons pas tous les salariés du groupe ! Certains ne couraient pas mais l’effet de groupe est tel qu’ils s’y sont mis. Soutenus par de bons coachs, certains ne pensaient même pas faire dix kilomètres alors que finalement ils ont fait un marathon ! », explique la troupe.

Les retardataires sont attendus par les plus frais. Les sportifs aident les encroûtés. Mais courir, c’est dur. « On comptait visiter Nîmes mais nous sommes trop crevés ! Le temps libre que nous avons, nous le prenons pour nous relaxer et visiter les établissements que nous ne connaissions pas. » Seul deux coureurs sur les dix étaient déjà venus à l’Impé.

Ce jeudi matin, le départ s’est fait non loin du golf Nîmes-Campagne, dans les rangées d’oliviers. « Depuis Perpignan, ce que j’ai préféré, c’était le passage sur la plage au Grau-du-Roi. On a vu la Camargue, les taureaux… Les vignes et leurs couleurs étaient magnifiques, ça donne envie de revenir car même si on est un peu passés en ville, visiter Nîmes en courant n’est pas facile ! »

L'Impe (Photo Anthony Maurin).

Logan, Camille (qui ont couru une semaine entre Reims et Nancy), Fouad, Claire ou Carline ont déjà couru sous la bannière nîmoise et devraient retourner sur les routes d’ici avril, peut-être en compagnie d’un Gabriel qui se remet à la course.

« Cela nous permet de partager la maison, les coureurs peuvent découvrir les lieux et en apprécier les spécificités tout en faisant une chose utile à plusieurs titres car nous retombons toujours sur de l’humain. Ces échanges sont toujours positifs, acquiesce le directeur Jérôme Montantème qui poursuit, c’est l’ADN de nos propriétaires ! Et en faisant cela nous abordons un élément important de la santé au travail car nous sommes dans des métiers exposés. »

Quand on court, plus de hiérarchie, plus de casquette. L’échange est facilité, la relation se noue sur d’autres bases et d’autres valeurs. « On gagne en respect ! »

Si les menus de fête des 24, 25, 31 décembre et 1er janvier prochains affichent quasi complets, l’Imperator demeure une maison où il fait bon passer du temps. Après le succès des bûches Maison Carrée toutes vendues, le directeur l’affirme : « C’était une belle réalisation dont nous avons commencé le travail en même temps que la Ville déposait le dossier à l’Unesco. L’Imperator est comme ça, on adore Nîmes, on sait ce qu’on lui doit et ce qu’elle nous apporte. »

Anthony Maurin

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