NÎMES Avant-dernier Conseil municipal de l'année
22 questions à l’ordre du jour et autant de discussions.
Le Conseil municipal de ce mois de novembre était consacré aux débats. Rapport de la Chambre régionale des comptes, modification du budget principal, débat d’orientation budgétaire, prime pour le pouvoir d’achat, DSP des spectacles tauromachiques des arènes, modification du Plan local d’urbanisme… Voilà des questions de la cité qui font parler l’opposition et la majorité !
Comme d’usage, le maire de la ville, Jean-Paul Fournier, s’exprime en premier et fait le bilan de l’entre-deux conseils. L’avant-dernier Conseil municipal de l’année. « Dans un contexte international marqué par l'instabilité, je souhaite tout d'abord exprimer ma solidarité et mon soutien aux Israéliens lâchement attaqués par des membres du Hamas. J'ai transmis un courrier au Maire de Rishon LeZion, notre Ville jumelle depuis 1986, pour lui exprimer ma compassion et mon émotion face à ces terribles évènements. Et je n'oublie pas également aussi que des Français font partie des victimes. Je souhaite qu'Israël puisse retrouver rapidement la sécurité, la stabilité et la sérénité auquel le pays a droit. Plus largement, je fais le vœu d'un retour durable de la Paix pour l'ensemble du Proche-Orient. Je déplore tout de même que certains partis politiques nationaux, pour des raisons purement électoralistes, soufflent sur les braises de ce conflit extérieur. »
Mais revenons à Nîmes. « Notre cité a connu, en effet, une saison estivale exceptionnelle clôturée par la soirée célébrant l'inscription de la Maison Carrée au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Développer le tourisme pour en faire un véritable levier d'attractivité, voilà le cap que j'ai depuis 2001. Cette vision se concrétise aujourd'hui avec le Palais des Congrès, dont j'ai posé la première pierre. D'ici son ouverture fin 2025, des évènements forts viendront renforcer notre attractivité comme la triennale d'art contemporain Contemporaine de Nîmes, d'avril à juin 2024, ou l'arrivée d'une étape du Tour de France en juillet 2024. Préparer l'avenir de Nîmes tout en restant fidèle à son héritage a toujours été mon fil conducteur. »
Le premier édile a constaté la présence de plus de 1 500 personnes lors du vernissage de l'exposition consacrée à Claude Viallat au Carré d'Art. Il a aussi parlé de la sensibilisation au dépistage des cancers avec l’opération Octobre rose et les seniors avec Semaine bleue. La semaine du goût a elle aussi été abordé.
« Un franc succès ! Durant une semaine, nos enfants ont savouré dans les restaurants scolaires des repas préparés par cinq chefs étoilés, mettant en avant des produits locaux et bio. Cette année, deux nouveaux chefs ont participé à cette édition en les personnes de Georgiana Viou du Rouge et Nicolas Fontaine du Duende. Michel Kayser a également répondu présent. »
Dans un tout autre registre, c'est avec une certaine émotion que le maire a parlé de l’inauguration, en présence des membres de sa famille, l'école Jacques Perotti. Cet ancien élu à la ville a aujourd’hui un « hommage bien mérité. Cette école, ainsi que les enfants qui y passeront, perpétueront son héritage et cultiveront sa mémoire. »
Concernant le Forum des associations de Pissevin que la Ville a tenu à organiser malgré les problèmes rencontrés dans le quartier, « Cela reflète notre engagement pour le secteur. Plus largement, j'ai signé début octobre, avec le Préfet, une convention de Dotations Politique de la Ville, permettant des investissements à hauteur de quatre millions d'euros dans les quartiers prioritaires, dont Pissevin. C'est un exemple concret de ma volonté de préserver des services publics de proximité dans l'ensemble de la Ville. Ils sont le reflet de notre attachement à faciliter l'accès à la culture, à l'éducation et aux équipements sportifs pour tous les Nîmois. »
Pour conclure, Jean-Paul Fournier a tenu à rendre un hommage appuyé à Dominique Bernard, professeur dévoué assassiné par un terroriste islamiste. « Cet enseignant passionné pour le partage du savoir a subi le même sort que Samuel Paty. Notre choix de dénommer une école en l'honneur de Samuel Paty était donc nécessaire. Ce combat pour la Laïcité et les valeurs de la République doit plus que jamais nous unir. Je déplore encore que certains élus n'aient pas daigné participer à la dénomination de cette école Samuel Paty en juin dernier. »
Nous allons revenir dans les prochaines heures, dans les prochains jours et plus en détails, sur les nombreux sujets de ce Conseil municipal.
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