Publié il y a 9 mois - Mise à jour le 15.07.2023 - Yannick Pons avec Abdel Samari - 2 min  - vu 5449 fois

NÎMES Déception après le spectacle de drones du 14 juillet : la mairie s'explique

200 drones ont salué la fête nationale à Nîmes

- Yannick Pons

Les Jardins de la Fontaine ont été le théâtre d’un spectacle de drones lors de la fête nationale. Mais ce vendredi 14 juillet, de nombreux spectateurs se sont retrouvés piégés derrière des arbres, ce qui les a empêchés d'admirer le spectacle.

Merci Nîmes, à travers les feuilles des arbres • Yannick Pons

La foule était au rendez-vous en ce jour de fête nationale à Nîmes. Parfois positionnée plusieurs heures à l’avance autour des Jardins de la Fontaine et notamment sur le boulevard Jean-Jaurès. Il y avait des voitures garées jusqu’au U express de l'ancienne route d’Alès et les rues alentour étaient jonchées de voitures.

La foule en trois mouvements

Alors que le ballet des 200 drones était annoncé aux Jardins de la Fontaine, se positionner sur le boulevard Jean-Jaurès, en plein milieu, profitant d’une belle fenêtre au milieu des arbres, semblait être une bonne idée. Il n’en fût rien. À 22h30, quelques secondes après le début du ballet, les spectateurs piégés ont commencé à tenter de trouver une meilleure place, alors que les abords des jardins étaient bondés. Même sur l’avenue Roosevelt, les platanes bloquaient la vue.

Les platanes bloquaient la vue • Yannick Pons

Deuxième mouvement de foule quand certains sont partis avant la fin, dépités. Seuls quelques chanceux, plantés devant les Jardins de la Fontaine, ont réussi à profiter de la performance. Les 200 drones de la société Stellair ont réalisé douze tableaux représentant la ville de Nîmes. Un crocodile, des coeurs, un taureau, la Maison Carrée, le Pont du Gard, un drapeau français.

Le "Colnem" représenté par 200 drones

Un grand “Merci Nîmes” et un final tronqué, un petit quart d'heure et puis s’en va.

Contacté par notre rédaction, Frédéric Pastor, l'adjoint à la Ville en charge des Festivités s'explique : "On est dans une phase de transition. Le public attend du bruit et de la lumière. Techniquement, ce qui nous a été proposé était de très bonne qualité. Même si c'est un peu court, puisque la technologie actuelle permet d'atteindre 12 minutes de spectacle avec les batteries. Le bilan est mitigé au regard de l’attente du public. Je peux entendre le contraste. Sans compter qu'il a manqué la puissance de la musique sur l'Avenue Jean Jaurès."

La mairie l'assure, les prochains mois permettront d'ajuster les défauts de l'édition 2023 pour offrir un spectacle plus adapté aux attentes du public. En attendant, c'est évident, le show technologique aérien n’a pas encore remplacé le traditionnel feu d’artifice si apprécié...

Yannick Pons avec Abdel Samari

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