Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 03.05.2023 - Anthony Maurin - 4 min  - vu 733 fois

NÎMES EN FERIA L'Impe remanie Bohemia et veut une "fête totale"

Maxime Dobremel, responsable de la communication, Jérôme Montantème, directeur de l'établissement et Sébastien Delaby, créateur de Bohemia (Photo Anthony Maurin).

Bohemia fait son retour en feria à l'hôtel Imperator Maison Albar de Nîmes. Préparez-vous à vivre les choses en grand !  

L’établissement renouvelle une expérience, Bohemia. Grand écran, plusieurs scènes improvisées, des karaokés, un hymne à l’Impe et bien sûr des happenings, y compris dans la rue pour faire sourire les festaïres qui attendent leur tour… « Tout cela peut arriver n’importe où, n’importe quand ! », avertit Sébastien Delaby, créateur de l’événement pour le compte de l’hôtel Imperator Maison Albar.

Le majestueux hôtel Imperator (Photo Archives Anthony Maurin).

« Nous abordons un grand moment de Nîmes et nous le préparons avec soin et attention. Nous avons voulu continuer Bohemia qui a été créé l’année dernière par Sébastien et les équipes de l’Impe, mais nous remodelons un peu la formule. C’est la marque de fabrique de l’Impe pendant la feria », lance d’emblée le nouveau directeur, Jérôme Montantème.

Un lieu de fête, musical, gastronomique et pour passer du bon temps en imaginant la création d’une fête où tout le monde se retrouve autour de quatre espaces définis et avec une jauge maximale atteignant sans doute entre 1 000 et 1 300 visiteurs en même temps.

Une soirée en 2022 à l'Imperator (Photo Archives Sacha Virga)

À la Brasserie de l’Impe, qui restera la brasserie comme la connaissent les habitués, la cuisine sera forcément très orientée sur les tapas et les produits locaux avec un menu à 85 euros et une atmosphère sympa. Les tapas de la brasserie seront à choisir parmi une multitude de propositions et les gourmets retrouveront la brandade, le maquereau, la caillette… vous l’aurez compris, Pierre Gagniaire et son chef exécutif, l’excellent Nicolas Fontaine, ont préparé de vraies belles choses. Il en va de même pour les desserts proposés par le chef pâtissier Alexandre Brusquet.

Maxime Dobremel, responsable de la communication, Jérôme Montantème, directeur de l'établissement et Sébastien Delaby, créateur de Bohemia (Photo Anthony Maurin).

Au Bar Hemingway, là aussi, pas de bouleversement par rapport au quotidien, le visiteur aura droit à des cocktails, d’excellents vins et des tapas. L'esprit gispy et flamenco, avec les musiques des années 80 revisitées au goût du jour, seront bien évidemment de sortie.

Dans le cloître, la grande cour intérieure de l’établissement cinq étoiles, les choses bougent un peu. Les grandes tablées bohémiennes sont abandonnées pour un espace lounge avec des tables basses et des formules différentes. Pour l’apéro, 45 euros, pour le déjeuner ou le dîner 65 euros et pour quelque chose de « plus plus » la folie sera accessible pour 100 euros. « Tout le monde peut s’y retrouver et s’y régaler à des tarifs accessibles. On a écouté les retours que l’on nous faisait pour ajuster au mieux notre service et nos propositions », affirme Jérôme Montantème. À ces trois espaces, n’oubliez pas le quatrième. Une sorte de bodega avec des tonneaux, un bar central, des vins et du Champagne de la cuvée Céline de chez Joseph Perrier.

« Il y aura une animation musicale de midi à 3h pour faire la fête tous ensemble et pour qu’on se lâche ! » Sébastien Delaby confirme l’état d’esprit. C’est lui qui sera le chef d’orchestre de ces journées festives en continue. L’expérience Bohemia ne se raconte pas, elle se vit pleinement. « Il y aura des artistes locaux que vous voyez au quotidien, des têtes connues et des performances du mercredi au dimanche soir. Les après-midis seront en version lounge avant une montée en puissance après les corridas. Chaque soirée sera différente mais vous retrouverez les couleurs de l’Impe des grands moments. »

Nicolas Fontaine et Alexandre Brusquet concocteront des plats de folie et des desserts de dingue ! (Photo Anthony Maurin).

En effet le mercredi le mundillo du BTP ouvrira les festivités sur place avec sa grande soirée où se donnent rendez-vous 60 entreprises et près de 1 300 personnes. En outre et durant toute la feria, deux « photographes » s’exposeront. « On veut que la fête soit belle, totale et en phase avec la culture locale. On veut une fête décomplexée, locale mais tout cela n’empêche pas un dress-code en adéquation avec les lieux », explique le directeur de l’établissement qui reprend, « Pensez à réserver car les jauges sont limitées et si vous voulez entrer c’est mieux de réserver son petit espace. On ne joue pas avec la sécurité et nous ne sommes pas au stade de France ! »

Le but du jeu, c’est aussi d’aller à l’Impe tout au long de la journée. « Bien sûr ! On peut venir parler de corrida, s’informer au sujet des sorteos, de l’actualité des matadors… »

Les jardins de l'Imperator Maison Albar à Nîmes seront ben remaniés pour l'occasion (Photo Archives Anthony Maurin).

200 personnes travaillent ensemble pour vous accueillir comme il se doit dans un tel établissement. Réserver est la meilleure option pour s’assurer une place pour vivre une nuit torride mais vous pouvez également acheter (pour vous ou pour offrir) une carte prépayée qui vous permettra de vivre pleinement l’expérience et de ne pas faire la queue.

« Pour 18 à 20 euros on peut se régaler avec de l’exceptionnel, nous allons porter la feria comme nous portons les Journées romaines ou encore le festival de Nîmes. C’est ce qu’il faut faire quand on propose une destination à nos clients. L’Impe est un des symboles de Nîmes ! », conclut Jérôme Montantème.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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